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Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !

Partie mercredi dernier de Hong Kong pour Auckland dans une étape de 6100 milles nautiques, la flotte de la Volvo Ocean Race est à présent divisée en deux groupes… 

Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !
Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !
Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !
Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !
Volvo Ocean Race – Team AkzoNobel en tête d'une sixième étape très serrée !

Les six VO 65 engagés dans la course ont dû choisir entre deux routes après avoir dépassé Taïwan : les teams Sun Hung Kai Scallywag et AkzoNobel ont fait le pari audacieux de remonter vers le nord, pour toucher les premiers un vent de nord soutenu. 

Ils ont pendant trois jours accusé un retard conséquent de 120 milles sur le reste de la flotte, mais la stratégie a finalement payé, puisqu'elle a permis à AkzoNobel et Sun Hung Kai Scallywag de se hisser respectivement au premier et au troisième rang, la deuxième place étant occupée par Team BruneI, dans un groupe de tête très resserré. 

Libby Greenhalgh, navigatrice dans la Team Sun Hung Kai Scallywag, détaille ce choix risqué : « À long terme, nous essayons d’attraper une brise de nord. En théorie, nous devrions être les premiers à la toucher, ce qui devrait nous permettre de revenir sur la tête de flotte ». Le lendemain matin, un vent de nord d’une vingtaine de nœuds permettait effectivement aux deux VO65 d’allonger enfin la foulée, bâbord amure cap à l’est. 

Les quatre autres concurrents (MAPFRE, Team BruneI, Dongfeng Race Team et Turn the Tide on Plastic) ont à l'inverse opté pour la route la plus directe et la plus sûre, comme l'explique Charles Caudrelier, skipper à bord de Dongfeng Race Team : 

« Honnêtement, lorsque AkzoNobel et Scallywag ont viré, nous y pensions également, mais nous avons estimé que c’était trop risqué. C’est l’étape la plus compliquée en terme de météo, il ne faut pas seulement avoir un cerveau qui fonctionne, il faut aussi un peu de chance. Il y a beaucoup de transitions à venir, je ne sais pas encore quel sera le moment clé, donc nous prenons les heures les unes après les autres et essayons d’optimiser notre route avec des petits gains ! »

Pour Sophie Ciszek, skipper de MAPFRE : « Nous avons choisi une option plus sûre, la tendance à bord était de rester avec les autres. Il y a de la tension pour continuer à naviguer dur et à maintenir notre vitesse, nous ne dormons pas beaucoup, nous ne voulons pas perdre les autres de vue. »

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