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Un cargo se retourne au large du Cotentin après une collision avec un chalutier belge

Le cargo de 82 mètres de long qui est entré en collision avec un chalutier belge mardi après-midi, s'est retourné. Un navire de dépollution a appareillé de Brest, pour pomper les 48 tonnes de gasoil de propulsion présents à bord.

Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté
Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté
Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté
Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté
Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté
Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté

Epave du Britannica HAV / Patrouilleur Aramis & Remorqueur Abeille Liberté

La collision entre le cargo battant pavillon maltais Britannica HAV et le chalutier belge Deborah a eu lieu hier, à environ 50 milles nautiques (100 km) des côtes du Cotentin. L'accident n'a fait qu'un blessé léger, parmi l'équipage du navire belge. 

La collision entre les deux navires a occasionné une brèche au milieu du flanc gauche de la coque du Britannica HAV, provoquant une voie d'eau. Le cargo s'est ensuite retourné. Les sept membres d'équipage du cargo ont pu évacuer le navire à bord de deux radeaux de survie, avant de se réfugier sur le chalutier. 

Ils ont été récupérés dans la soirée par un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale, qui les a déposés sur le site militaire de Querqueville. Le capitaine du chalutier belge, légèrement blessé à la tête, a été pris en charge. 

L'épave du Britannica HAV, qui dérive à 3 nœuds vers l'ouest, est à présent surveillée par le Remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage (RIAS) Abeille Liberté, et par le Patrouilleur côtier de la gendarmerie (PCG) Aramis

Lors de l'accident, quatre panneaux de cale du cargo de 15 mètres sur 20 se sont détachés et sont désormais à la dérive. Le préfet maritime a décidé de réaliser un marquage de l'épave et des panneaux afin d'avoir un suivi en temps réel. 

Seule une « légère irisation » de gasoil a été constatée, sur les 48 tonnes que le cargo avait à bord. Le Britannica HAV transportait 1995 tonnes d'acier au moment de la collision. 

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