Les Sauveteurs en Mer, c'est pour moi une très longue et vieille histoire ! Quand j'avais six ans, mon père était membre de la SNSM au Verdon et j'étais parti avec lui à Belle-Île pour aller chercher un canot tous temps. C'est un super souvenir : l'accueil des Sauveteurs et ce convoyage jusqu'à la Gironde... Depuis, j'ai toujours été proche de la SNSM. À Port-Médoc, le port d'attache d'Arkema, nous sommes d'ailleurs amarrés sur le même ponton que le canot de sauvetage. Je conserve toujours des liens très forts avec cette association.

Lalou Roucayrol (Arkema)

En mer, il y a un esprit de solidarité. Les Sauveteurs font partie du paysage nautique. Même si on n'aime pas avoir affaire à eux, on sait qu'ils sont toujours là pour nous. J'ai déjà pu les voir à l'œuvre, c'était au large du Conquet, à l'occasion d'un convoyage en Class40. Cette nuit-là, j'ai récupéré deux personnes qui dérivaient sur un engin de plage. J'ai immédiatement alerté la SNSM qui est très vite intervenue sur zone. Même s'il n'y avait ni blessé ni urgence vitale, j'ai pu constater la réactivité de ces femmes et de ces hommes à n'importe quel moment.

Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton - ARSEP)

Je n'ai pas hésité une seule seconde à inscrire le MILLE SNSM à notre programme. Je dirais que c'est presque un devoir de marin de soutenir celles et ceux qui veillent toute l'année à notre sécurité. C'est donc là une belle occasion de mettre en lumière les Sauveteurs et d'apporter notre modeste contribution à leur engagement quotidien. Personnellement, j'ai eu la chance de n'avoir jamais rencontré de fortune de mer et je touche du bois pour ne jamais les appeler... Sportivement, ce sera aussi un défi très intéressant en vue de la Route du Rhum.

Armel Tripon (Réauté Chocolat)

Les Sauveteurs sont nos pompiers à nous. En tant que professionnels de la mer, on se doit de rendre hommage à ces marins amateurs et bénévoles qui ont pour vocation d'aller des sauver des vies. C'est un acte fort, une cause qu'on doit soutenir pour que notre lieu de travail reste bien surveillé et sécurisé, et surtout que les plaisanciers et vacanciers puissent continuer à jouir des plaisirs de la mer. En ma qualité de skipper, j'ai aussi envie de véhiculer des messages responsables. À bord d'un bateau, il faut parfois apprendre à se débrouiller seul, à trouver des solutions soi-même, pour ne faire appel aux secours que lorsque le danger est bel et bien réel.

Erwan Le Roux (FenêtréA - Mix Buffet)