13 Mai 2022
Certains diront que les résultats d'un configurateur pensé par un industriel peuvent être biaisées, mais lorsqu'on fait partie des pionniers de la propulsion électrique, comme Oceanvolt, et que l'on jouit d'un haut niveau de notoriété, on ne joue pas à ce petit jeu-là...
L'outil (https://oceanvolt.com/configurator/) qui prend en compte, les longueurs à la flottaison et le poids lège des bateaux étudiés, effectue un calcul de puissance nécessaire qui revient à installer une puissance de propulsion comprise entre - 50 et - 30 % de la motorisation diesel la plus importante proposée sur le voilier neuf étudié.
Le couple omniprésent de ces moteurs associé à leur excellent rendement autorise ce downsizing. Ce calcul utilise probablement une série de polaires déduites en fonction du rapport longueur flottaison/poids saisi.
Le simulateur affiche ensuite un très intéressant graphique de vitesse de coque, c'est bien sur une approximation (NDLR précision à l'attention des grincheux) qui met en lumière la puissance des moteurs développée suivant la vitesse du navire.
Ainsi, un voilier monocoque de 12 mètres, équipé d'un moteur de 20 kW sur ligne d'arbre, ne consomme à 6 nœuds que 4,6 kWh, 25 % de la puissance maximale du moteur. Un moteur qui consommera ses 20 kW à la vitesse de carène de 8,4 nœuds, une vitesse très rarement atteinte, au risque de le détruire, par un moteur diesel...
Le couple étant sensiblement le même, quel que soit le régime, à la différence de celui d'un moteur diesel, haut placé, on comprend ainsi aisément pourquoi on peut dimensionner à la baisse la puissance de ces moteurs si on ne recherche pas, au moteur, la vitesse de carène.
A la fin du formulaire, le calculateur affiche un tarif Ex Works, hors taxe, hors installation, du moteur, des batteries, du chargeur et de l'éventuel générateur.