27 Juin 2022
La question du recyclage des navires de plaisance en fin de vie a déjà fait couler beaucoup d'encre. Les bateaux en composite fibre-résine finissent à plus de 95%, broyés puis brûlés.
A la différence des composites, l'aluminium est un métal qui se recycle à merveille. Près de 75 % du métal utilisé pour le bâtir des tissu de filières de recyclage et le nouveau catamaran de Vaan, le R4, utilise un maximum de solutions recyclables ou circulaire.
Outre l'aluminium de la coque et du pont, du liège est mis en œuvre en lieu et place du teck pour le revêtement des surfaces horizontales. Les tissus intérieurs sont d'origine naturelle.
Sur le plan de la propulsion, le bateau emporte 85m2 de surface de voile au près (190 m2 avec un code-zero au portant) ainsi qu'une propulsion électrique de série.
Deux motorisations sont proposées :
Une solution haute tension Torqeedo avec deux pods de 10 kW et une batterie de 20 ou 40 kWh, le tout en 400
Une solution basse tension Oceanvolt, utilisant deux saildrives SD 15 et 21 kWh de batteries en 48 V.
Avec de telles capacités de batteries, la cuisson électrique fait son arrivée à bord.
Deux piedestaux de barre, rejetés en arrière du cockpit, séparés de plus de quatre mètres, un cockpit de la même largeur, on parle d'un Swan de 100' ?
Non, pas du tout, il s'agit d'un catamaran de 42', le Vaan R4, qui a repris l'architecture des monocoques en la mixant avec celle des catamarans open. A bord de ces derniers, le poste de barre est situé contre un des côtés de la cloison arrière.
Sur le Vaan R4, il y a deux postes de barre qui confèrent une bonne visibilité quelle que soit l'amure, et ces postes sont placés tout derrière, comme sur un monocoque.
Sur les catamarans, le cockpit arrière est souvent abrité d'une casquette fixe, offrant une protection efficace mais définitive. Sur le R4, c'est un bimini rétractable en toile, plus polyvalent.