8 Décembre 2022
A une époque où les réseaux sociaux représentent la principale source d'information des populations et à laquelle les contenus vidéo sont toujours plus demandés, les vidéos de course au large sont loin d'être faciles à tourner.
En course en solitaire, il faut contrôler le bateau, veiller, se tenir prêt à réagir, lancer le drone, l'opérer en vol, cadrer les images puis se préoccuper de son périlleux atterissage pour finir à l'attraper d'une main... En conservant tous ses doigts.
Inanix est une société spécialisée dans la fabrication de drones spécialisés sur mesure. Basée en Chine ? Hong-Kong, Taiwan ?
Non, basée à Rennes, 35700, France ! La société conçoit des appareils très spécifiques, sur base Ardupilot, une suite logicielle de pilotage automatique de véhicules sans pilotes Open.
Parmi ses réalisations, un drone d'analyse de scène de crime pour la gendarmerie, capable de survoler, filmer et scanner les scènes de crimes sans déplacer un cheveu grâce à sa propulsion non verticale, suspendu qu'il est, à un dirigeable...
Ce nouveau drone ultra léger est capable de vol entièrement automatisé.
Avant de le faire décoller, on définit un programme de vol automatisé sur son smartphone qui sert d'interface.
On peut demander à l'appareil de suivre, de tourner autour, en jouant sur la distance et l'altitude.
Puis, on le lance, comme un freesbee, très facilement. Là ou l'engin fait très fort, c'est que s'il tombe à l'eau à l'endroit, il peut redécoller seul, sans assistance. Ceux qui ont perdu un drone en mer apprécieront...
Beaucoup plus fort, l'atterrissage. L'appareil compare sa position GPS avec celle du smartphone avec lequel il est couplé et s'en approche, à quelques mètres.
Puis, sa caméra lit un QR code imprimé sur une sorte de large panier de basket, sa "panière d'atterrissage". Une fois repéré ce QR code, l'appareil va se précipiter dans cette panière et couper ses moteurs, sans intervention humaine !
Le panier en question se fixe sur un balcon, un hauban ou sur n'importe quel point fixe.
Côté technique, il filme en full HD et dispose de batteries standard interchangeables de type 18650. En comparaison des produits DJI, aux batteries captives onéreuses, le système d'accus, lui aussi open source (!) permet de multiplier l'autonomie.
Une autonomie en vol annoncée d'une quinzaine de minutes avec 2 batteries de 3 Ah.