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Superwind 350, la meilleure des éoliennes à hélice ?

Quand on cherche des avis négatifs sur une éolienne Superwind 350, c'est bien simple, on n'en trouve pas... L'appareil existe, sous une forme ou une autre, depuis une vingtaine d'année...

Techniquement aboutie, très solide, efficace, c'est l'éolienne des voiliers de grand voyage.

Sur Tara

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On a coutume de comparer les éoliennes sur leur production de courant dans des vents faibles, 10-15 nœuds, des vents souvent rencontrés aux mouillages protégés des Antilles ou de la Méditerrannée. Dans la plaisance, le programme principal des voiliers, c'est la croisière côtière. Sur des bateaux non isolés et non chauffés, c'est une activité de saison tempérée, des moments ou les jours sont longs et le soleil souvent de la partie.

De longues journées, beaucoup de lumière, il n'en faut pas plus, avec l'arrivée des panneaux photovoltaïques souples, pour détrôner les éoliennes à bord des navires de plaisance "d'été".

Ces bateaux peuvent couvrir tout ou partie de leurs besoins énergétiques de servitude avec 1000 Wc de capteurs photovoltaïque, une puissance installable, avec un peu d'imagination sur la plupart des voiliers.

A bord des voiliers de grand voyage, l'équation est différente. Leur mix-énergétique doit être capable de délivrer assez de courant pour couvrir les besoins du bord, été comme hiver, soleil ou pas soleil.

Et à ce petit jeu-là, les panneaux photovoltaïques ne sont pas les meilleurs élèves. Une journée de ciel bouché, de brume compacte et leur production peut tomber à... zéro W. 

Les éoliennes trouvent alors toute leur place sur ces voiliers, permettant de compenser ce déficit de production énergétique. Alors évidemment, les éoliennes ne présentent pas des puissances crêtes importantes. Mais, à la différence du photovoltaïque, elles tournent de jour et de nuit, quand le vent est là.

Le second reproche opposé aux éoliennes tient dans leur faible solidité. Fragiles, dans le vent fort, leur moteur chauffe, leur régulation peut délivrer un courant trop élevé nocifs pour les batteries et l'ensemble du système peut finir détruit, mât compris.

Aucun de ces défauts ne s'applique aux éoliennes Superwind, des éoliennes "heavy duty" faites pour durer par tous les temps.

Mécaniquement, le cœur de ces éolienne, c'est leur système de pas variable. Chacune des pâles (3, plus il y a de pales moins le rendement est bon). Le pitch des pales s'adapte et change à chaque instant pour offrir le meilleur rendement, mais aussi, quand monte le vent, pour limiter la vitesse de rotation de l'hélice et la protéger. Les Superwind sont alors capables de continuer à produire au fur à mesure de la montée du vent, là ou d'autres sont déjà freinées. La somme de ces micro-adaptations fait le rendement de ces engins. 

Les Superwind 350 délivrent 350 W à 25 nœuds, démarrent dès 7 nœuds et ne s'arrêtent, quasiment jamais. Là ou les autres éoliennes sont freinées et doivent alors encaisser la force du vent sur leur pales fixe, celles des Superwind se mettent progressivement en drapeau, jusqu'à ne plus produire qu'une traînée très réduite.

Cette mise en drapeau, la protège structurellement, protège le mât, protège le régulateur, protège les batteries... Cette caractéristique permet l'utilisation de ces éoliennes sur des bouées océanographiques de surveillande des tsunamis, des bouées mouillées dans des zones qui connaissent les cyclones.

Encore plus fort, la Superwind 353, développée pour les sites isolés rarement visités, est capable de continuer à tourner sans se détériorer, même avec une pale cassée.

 

Superwind est distribué en France par Teem à Pordic et à La Rochelle.

 

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