9 Novembre 2024
Selon lui, cette loi pourrait structurer, encourager et reconnaître ce mode de transport dans le droit français, afin de soutenir la transition écologique du secteur maritime. Cette initiative est portée de manière transpartisane avec d'autres parlementaires.
Jimmy Pahun a souligné que l'énergie vélique représente une solution essentielle pour décarboner le transport maritime. Il a mis en avant le savoir-faire français dans ce domaine, tant au niveau des marins que des ingénieurs, et a appelé à un meilleur accompagnement de l'écosystème vélique français. La proposition de loi s'inscrit dans un contexte favorable où le transport à la voile pourrait générer des bénéfices écologiques, économiques et sociaux, avec un chiffre d'affaires attendu de 1,6 milliard d'euros et des milliers d'emplois créés.
Lise Detrimont, déléguée générale de l'association Wind Ship, a précisé que les voiliers-cargo, déjà en opération, contribuent à réduire les émissions polluantes, mais ne bénéficient actuellement d'aucune reconnaissance législative pour leurs efforts. Une loi pourrait mieux valoriser ces actions.
L'escale à Brest a également servi à finaliser les derniers réglages du gréement de l'Artemis, réalisés par les techniciens de PIRIOU et LORIMA en conditions réelles de navigation. En outre, TOWT a lancé une expérimentation logistique avec le soutien de la Région Bretagne, visant à tester un nouveau format de chargement dans un port engagé dans la transition écologique.
Le navire reprendra la mer en direction du Havre avant de s'embarquer pour une traversée transatlantique à destination des États-Unis. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, a souligné l'importance de ces escales pour la stratégie de décarbonation maritime, notamment pour le port de Brest.