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Marinelec Technologies, entreprise bretonne fondée en 1975, marque ses 50 ans en récapitulant son parcours dans le secteur de la sécurité maritime et en précisant ses axes de développement. Présente en France et à l’international, la société met en avant des solutions techniques pour accompagner les évolutions du transport maritime et des chantiers navals.

Créée à Quimper en 1975, Marinelec Technologies est à l’origine une entreprise artisanale, qui proposait des systèmes d’alarme et de surveillance aux pêcheurs bretons. Ses premiers équipements, dédiés notamment au contrôle de vigilance, répondaient aux besoins des navires de pêche côtière. Ces solutions se sont rapidement diffusées au sein de la filière maritime régionale.

Avec le temps, Marinelec a étendu son activité à d’autres segments. L’entreprise conçoit désormais des équipements électroniques destinés à la détection incendie, la surveillance des alarmes techniques, la signalisation lumineuse et la gestion de l’énergie à bord. Ses systèmes sont installés sur différents types de navires : ferries, cargos, unités militaires, bateaux de pêche, plateformes offshore et yachts.

Aujourd’hui, l’entreprise produit en moyenne un millier d’ensembles par an et exporte environ 40 % de sa production. Les principaux marchés extérieurs incluent l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine. La société s’appuie sur un réseau de partenaires locaux pour assurer la commercialisation, l’installation et la maintenance de ses équipements.

Parmi les produits développés figurent le système Phoenix V2 pour la détection incendie, le MACCS pour la surveillance et la commande des équipements embarqués, ou encore le NORMA CP pour la gestion des feux de navigation. Ces équipements sont conçus pour répondre aux normes en vigueur et aux attentes des armateurs et chantiers navals.

L’entreprise revendique un positionnement sur des solutions « made in France », avec une fabrication principalement réalisée en Bretagne en lien avec des sous-traitants régionaux. Marinelec souligne par ailleurs son engagement en matière de responsabilité sociétale et environnementale, engagement formalisé début 2025 par l’obtention de la « Charte RSE » du réseau de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) Finistère.

En 2022, la reprise de l’entreprise par un nouveau dirigeant, Geoffroy Lacoin, a conduit à une réorganisation interne. La structure a été repensée autour de pôles dédiés (ingénierie, production, commercial, support) et des investissements ont été renforcés dans la recherche et développement. L’objectif affiché est d’adapter les produits aux évolutions réglementaires et techniques, notamment dans les domaines de la digitalisation et de la transition énergétique.

Marinelec accompagne des projets liés à la réduction de l’empreinte environnementale du maritime. Elle a participé à l’hybridation de navires opérant à Paris ou à l’équipement de voiliers cargos et de ferries engagés dans des démarches de réduction des émissions. La société propose également des outils de monitoring énergétique, regroupés au sein de la filiale Ecomer Data créée en 2023.

Sur le plan international, Marinelec poursuit une stratégie d’expansion avec des implantations commerciales en Espagne et en Asie. Cette démarche vise à mieux répondre aux marchés locaux et à développer les parts de marché dans des régions identifiées comme prioritaires. L’entreprise indique vouloir accroître la part de son chiffre d’affaires à l’export dans les prochaines années.

Parmi les projets récents cités figurent l’installation de systèmes de détection incendie sur des navires opérant en Asie du Sud-Est et le développement de solutions de supervision pour des yachts construits en Chine. Marinelec prévoit de renforcer sa présence sur ces marchés via des relais locaux et des partenariats techniques.

L’entreprise met en avant ses axes de développement pour les prochaines années : proposer de nouvelles générations de systèmes connectés pour les navires, accompagner la digitalisation des équipements de sécurité, et contribuer à la transition énergétique du secteur maritime. Cette stratégie inclut également la volonté de consolider les effectifs et de poursuivre les actions de formation technique.

Marinelec indique vouloir continuer à produire en France et à s’appuyer sur un réseau de sous-traitance locale pour limiter l’empreinte carbone liée aux transports et valoriser le tissu industriel régional. Ce choix répond également à une volonté de maîtrise des processus de production et de contrôle qualité.

L’histoire de Marinelec illustre l’évolution d’une PME bretonne qui a su se positionner sur des marchés internationaux tout en maintenant un ancrage territorial. L’entreprise poursuit ses projets dans un secteur soumis à des transformations rapides, sous l’effet des exigences environnementales, des nouvelles normes de sécurité et de la digitalisation croissante des équipements embarqués.