20 Janvier 2012
L'histoire est cruelle et démontre que tout un chacun est désormais victime de la crise économique, la reine Elisabeth II de Grande-Bretagne ne faisant plus exception à la règle.
Le premier signe évident de cette dégringolade fut tout d'abord la décision du premier ministre Tony Blair, en 1997, de priver sa très grâcieuse majesté de son yacht historique, le Britannia, un navire qu'elle avait reçu en cadeau pour son accession au trône et à bord duquel elle fit plusieurs fois le tour du globe dans la cadre de ses fonctions, notamment de chef du Commonwealth.
La raison mesquine alors avancée pour le désarmement du yacht, était un coût d'exploitation jugé aussi faramineux que son coût d'entretien : le Britannia, un superbe navire conçu dans la grande tradition britannique, mesurait près de 126 mètrexs de long et nécessitait en effet un équipage de 230 hommes. Le jour de la cérémonie de désarmement, Elisabeth très émue versa une larme d'émotion, une première qui émut au pluq haut point ses sujets, peu habitués à tant de relâchement.
Désarmé par un premier ministre des Tories, le Britannia est aller couler, passer pardon, des jours paisibles dans le port d'Edimbourg qu'il anime de sa royale présence.
Depuis ce jour funeste, le projet d'un nouveau yacht traîne dans les cartons, pour un montant estimé de 70 millions de livres sans que le projet n'ait réellement avancé, personne ne souhaitant se charger de ce budget.
Jusqu'à la semaine dernière où le ministre britannique de l'enseignement, Mickael Gtrove, a proposé que l'Etat prenne à sa charge ce budget, afin d'offrir son nouveau yacht à la Reine, pour ses 60 ans de règne. On imagine aisément le sourire revenu sur le visage de sa majesté mais un sourire qui n'a malheureusement pas duré longtemps.
Car dans le contexte économique actuel, le premier ministre David Cameron s'est fendu lundi d'un communiqué de presse, pour préciser que cette idée n'était pas opportune, eu égard aux coupes budgétaires conduites par le gouvernement.
Exit sonc le cadeau du peuple britannique à sa reine ?
Que nenni ! Habile politicien, David Cameron ne souhaitant pas apparaître comme celui qui aura coulé le rêve nautique de sa reine, a émis l'idée selon laquelle le projet pourrait être financé par de riches donateurs.
Dans l'état actuel des choses, 15 millions de livres auraient déjà été trouvées : 10 de généreux financiers canadiens (merci l'empire) et 5 d'un riche sujet britannique. Il manquerait donc 45 millions de livres pour boucler le budget mais on imagine aisément qu'un RoyalYachtTon pourrait s'organiser pour récolter les fonds nécessaires.