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Mini Fastnet - caprice des vents en Mer d'Irlande

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0.6 à 1,5 nœuds de vitesse pour les plus adroits ou les plus chanceux : les concurrents du Mini Fastnet remontent la mer d’Irlande à tout petits bords ! 

 

La jolie bise qui soufflait hier après-midi à l’entrée de la mer d’Irlande s’est essoufflée plus vite que prévu en s’orientant au secteur Nord, contraire à la route des concurrents. Les premiers prototypes furent les premiers concernés, le coup de frein fut radical, mais pas total, contrairement à une partie du peloton, resté « empétolé » plus d’une heure cette nuit.

 

Gwénolé Gahinet et Grégoire Mouly (Watever-Nautipark) sont toujours en tête. Ils n’ont eu de cesse depuis hier de se décaler vers l’ouest, comptant sans doute sur un renforcement du vent plus rapide par le large. Une tactique qui semble payante, car à chaque nouveau classement ils affichent des vitesses supérieures à celles de leurs concurrents directs : 3 nœuds au lieu de 1,5 à 6h et 1,5 nœuds à 7h contre 0,6 pour leurs trois poursuivants (Chasseur de prime (Bertrand/Pulvé), Mare (Riechers/Bresseur), Roll my chicken (Segre/Raison)).

 

En bateaux de série, les solides leaders d’hier, Justine Méttraux et Isabelle Joschke (Teamwork) ont passé un sale quart d’heure en début de soirée : elles furent les premières à tomber dans la bulle qui a piégé une grosse partie de la flotte des bateaux de série (et quelques prototypes). Leur belle avance a fondu comme neige au soleil. À zéro nœud pendant plus d’une heure tandis que la meute revenait sur elles… Ce fut un peu comme un nouveau départ vers 23h hier pour les bateaux de série. Ensuite, la flotte a retrouvé du vent avec des vitesses autour de 5 nœuds.

 

Certains en ont profité pour glisser vers l’ouest : Damien Cloarec/Gildas Mahé (Lomig), Ian Lipinski/Charlie Pinot (Pas de futur numérique), Clément Bouyssou/Paul Mariette (No War). Tandis que, plus à l’Est, les filles ont réussi à recreuser un peu l’écart ainsi que GO4IT (Simon Koster/Davy Beaudart).

 

À 7h ce matin, les premiers prototypes sont « scotchés » à l’eau tandis que le peloton et les bateaux de série arrivent sur eux à 3 - 4 nœuds… le calvaire des régatiers n’est pas fini ! 

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