29 Mai 2013
Des modifications faites sur son superyacht, sans prévenir la compagnie d'assurance, vont coûter cher à Stéphane Courbit.
Les relations avec un assureur sont toujours tendues au moment de régler un sinistre.
C'est ce que vient de vérifier à ses dépens l'homme d'affaires français Stéphane Courbit, dans le dossier relatif au naufrage de son yacht, le Yogi, le 17 février 2012 en Mer Egée (lire notre article : Le Méga-Yacht de Stéphane courbit sombre en Mer Egée).
Le navire, qui était alors le plus grand yacht sous pavillon français, près de 60m (lire notre article : Le Yogi rentre en flotte), était assuré pour la somme de 35 millions d'euros. Quasiment neuf puisqu'il était entré en flotte le 15 avril 2011, le Yogi avait fait l'objet de modifications techniques non déclarées à la société d'assurance.
Si aucun détail n'a été donné à ce sujet, c'est derrière cet argument que s'est retranchée la société AXA pour ne proposer qu'un remboursement à hauteur de 13 millions d'euros, après âpre négociation.