4 Décembre 2012
Première nuit en mer, premiers quarts, première voûte céleste, telles étaient hier matin les premières impressions pour les 12 bateaux participants à cette Panerai Transat Classique 2012 entre Cascais et La Barbade.
Après l’excitation et l’émotion du départ, la tombée du jour et la disparition de la côte portugaise ont fait entrer les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 dans le rythme de la course hauturière.
Sur Croix des Gardes, les équipiers ont dû s’habituer au roulis, le bateau basculant de 10 à 15 degrés d’un bord sur l’autre. La jeune Elizabeth, âgée de 7 ans, a eu un petit coup de mou au moral hier après le départ, mais le passage d’une bande dauphins jouant devant l’étrave lui a redonné de l’énergie.
De son côté, l’équipage de Red Hackle a désespérément attendu la livraison du petit-déjeuner Panerai, offert sur les pontons les trois derniers jours avant le départ. Mais Jacques Caraës est resté concentré sur la course : « La nuit a été facile avec un vent de 8 à 15 nœuds. Nous sommes sous notre spi rose, toujours tribord amure, un peu à l’ouest de la route directe. On cherche à descendre au mieux. La guerre des empannages approche. »
À bord de White Dolphin, Yann Delplace, le skipper, déplorait quant à lui la perte de son grand spi, déchiré, ce qui lui fait perdre 1 à 1,5 nœud de vitesse. Hier, au classement de 15 heures, The Blue Peter continuait de mener la flotte, en temps réel et en temps compensé, tandis que Marie des Isles et Gimcrack fermaient la marche à 80 milles du leader.
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photo - Christophe Varène