10 Décembre 2012
ActuNautique a rencontré un professionnel français de la plaisance qui nous explique comment les Chinois nous empèchent de leur vendre des bateaux d'occasion, bateaux d'occasion qui seraient pourtant l'un des meilleurs moyens de lancer la pratique nautique dans le pays...
"Le problème est simple. Jusqu'à présent, quand on veut essayer d'ouvrir un nouveau marché comme la Chine qui est un marché neuf en matière de plaisance, le bateaux d'occasion est le moyen le plus simple et le plus efficace pour pouvoir se familiariser au pays et familiariser des clients potentiels au nautisme. Notre première vocation est donc de leur apporter des bateaux d'occasion, qui existent, qui sont sur le marché et qui peuvent être particulièrement bien placés en terme de rapport qualité-prix. Tous les ingrédients seraient réunis pour participer à l'émergence de ce nouveau marché, or, en Chine, la réglementation actuellle, qui perdure et qui perdurera sans doute un moment, interdit l'immatriculation et l'enregistrement des bateaux dits d'occasion. Il faut qu'il s'agisse de bateaux neufs... Si nos amis Chinois ont le droit, eux de nous envoyer leurs productions, la réciprocité n'est pas possible, alors que nous disposerions sur ce marché de produits très attractifs ! Que fait donc l'Europe pour imposer la réciprocité dans les échanges avec la Chine ?".