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Volvo Ocean Race - "Gagner à Auckland, c’est remporter la Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande"

Pour Thomas Coville, le charismatique chef de quart de Groupama sailing team, la prochaine étape est cruciale. 5200 milles entre Chine et Nouvelle-Zélande qu’il identifie à une Coupe du Monde de rugby en déclarant que Gagner à Auckland, c’est remporter la Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande" !

 

Pour la première fois depuis 10 ans, la Volvo Ocean Race retourne à Auckland, en Nouvelle-Zélande. La passion des Kiwis pour la voile est bien connue, leur talent en la matière aussi – de quoi assurer une arrivée triomphale aux concurrents, en mars prochain.

 

« Gagner à Auckland serait comme remporter une Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande, » déclare Coville depuis Sanya, en Chine, où la flotte fait escale cette semaine. « C’est forcément dans la tête de chacun. »

 

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Avec neuf points seulement entre CAMPER with Emirates Team New Zealand, deuxième au classement général, et les Français de Groupama, la bagarre s’annonce serrée. Mais l’équipage de Chris Nicholson compte sept Kiwis à bord et compte bien arriver vainqueur dans son port d’attache.

 

« On a un concurrent direct qui est CAMPER, deuxième au classement général, » poursuit Coville. « Nous sommes troisièmes et nous le rattrapons. Revenir sur eux en gagnant à Auckland serait quelque chose de très important, que ce soit psychologiquement ou en termes de points. »

 

« À Auckland, on aura une première idée de qui peut se présenter pour la victoire de la Volvo Ocean Race en juillet, à Galway. On le sent dans les préparatifs en Chine en ce moment : il y a une attention particulière.

 

« Ce sera également une étape difficile à appréhender d’un point de vue météorologique, car très variée. » 

 

Cette quatrième étape fera effectivement passer les six concurrents par le sud de la mer de Chine, la mer des Philippines puis le Pacifique. 

 

Coville : « On va à priori avoir du près dans de la mer et du vent très fort, et du portant. Une étape piégeuse et d’une importance capitale, encore plus en termes psychologiques qu’en termes de résultat sportif. »

 

Et puis, si l’équipage de Groupama 4 porte les couleurs françaises, il compte aussi un Néo-Zélandais à bord : le numéro un Brad Marsh.



 

photo : Yann Riou/Groupama Sailing Team/Volvo Ocean Race

 

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