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Le chantier allemand Hanse Group creuse ses pertes et tente une augmentation de capital

Le chantier allemand Hanse Group creuse ses pertes et tente une augmentation de capital

Nautisme - Numéro trois mondial de la voile (derrière Bénéteau et Bavaria), le chantier allemand Hanse Group annonce une perte de près de 6 millions d'euros qui le pousse à lancer une augmentation de capital de 4 millions.

Gros temps pour le constructeur allemand de bateaux de plaisance HanseYachts AG.

La société basée à Greifswald, dans le Nord de l'Allemagne, et qui fabrique des voiliers et des bateaux à moteur sous les marques Hanse, Dehler, Moody, Varianta, Fjord et Sealine annonce en effet une perte de 6 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en croissance de 8% à 103 millions d'euros.

Selon la direction du chantier, ces pertes proviendraient de la relance de la marque de vedettes Sealine, relance qui serait fort onéreuse mais indispensable pour positionner le chantier sur le marché le plus important du nautisme, à savoir celui des bateaux à moteur.

Créé en 1990 en ex-Allemagne de l'Est, ce qui lui permit de bénéficier d'aides importantes, le chantier Hanse a, au fil des ans, grandi par acquisitions successives, en 2005 avec la marque  norvégienne Fjord, puis en 2007, profitant de la crise, avec la marque de luxe britannique Moody (dont la production a été rapatriée sur les bords de la Baltique) puis un an plus tard avec les marques Dehler et Varianta qui ont précédé la reprise de Sealine en 2013. 

La société, dirigée par le Dr. Jens Gerhardt, est cotée en bourse, à Francfort, sur l'équivalent du second marché français et emploie 1050 salariés.

Décryptage - le chantier Hanse Group a lancé une vaste offensive commerciale tant en terme de nouveautés que de prix, les derniers voiliers de la marque Hanse étant positionnés de façon très offensive. En parallèle, HanseYachts cherche à développer ses positions sur le marché des bateaux à moteur, marché qui représente 85% des ventes au niveau mondial. Cette stratégie de développement a un coût. A moyen terme, la société souffre de deux faiblesses : financière tout d'abord, mais aussi stratégique, avec sa dramatique absence du marché le plus porteur du nautisme, à savoir celui des catamarans.

ils font la Hune de l'actualité....

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