19 Septembre 2017
Le contact avec ces animaux marins peut être dangereux : brûlures, douleurs abdominales, gêne respiratoire… Voire même la mort, pour les personnes allergiques.
Les premières physalies ont été observées vendredi, sur la plage du port de Mazou, à Porspoder, et sur celle de Saint-Laurent. D'autres ont été vues samedi, sur la plage de Porsmeur, à Plouescat et à Saint-Pabu. Les dernières sont aperçues dans la baie des Trépassés dimanche.
Des physalies avaient déjà été observées en 2012 à Belle-Ile-en-Mer, Concarneau, Arzon, Sarzeau et dans l'archipel des Glénan.
Les Physalia Physalis, également appelées « vessies de la mer » et « galères portugaises », sont des animaux marins ressemblant à s'y méprendre à des méduses. Ce sont en fait des siphonophores marins, constitués de tentacules et d'un flotteur translucide.
Cet animal composé de 90 % d'eau, comme la méduse, mesure entre 10 et 20 centimètres. Ses filaments (aussi appelés « nématocytes »), quasiment invisibles dans l'eau, peuvent s'étirer de 15 à 50 mètres et ce sont eux qui contiennent le poison tant redouté.
Malgré de belles couleurs (bleu, vert, violet, rose…), la Physalie est très dangereuse pour l'homme : tout contact peut entraîner de graves brûlures et d'autres effets, jusqu'à l'arrêt cardiaque. Les différentes réactions au toucher d'une physalie sont multiples : une piqûre peut entraîner une perte de connaissance, de la fièvre, des douleurs thoraciques et abdominales, des crampes musculaires, des vomissements, une gêne respiratoire, de la confusion, des atteintes neuromusculaires…
Une physalie peut causer tous ces effets même morte ou échouée sur une plage dans les 15 minutes suivant la piqûre, ce qui peut constituer un danger pour les baigneurs, promeneurs ou pratiquants de sports de glisse. Il est recommandé d'appeler le SAMU (15) en cas de tout contact avec ces animaux.
Les Physalies (Physalia), un étrange machin, à ne pas confondre avec les méduses - ActuNautique.com
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