La commande a été confirmée lors du salon Euronaval, au Bourget, par la ministre des Armées Florence Parly. Ces quatre pétroliers ravitailleurs Flotlog (flotte logistique) soutiendront le porte-avions Charles de Gaulle et les frégates de lutte anti-sous-marine (ASM).

Ces nouveaux bateaux de 30 000 tonnes, coûtant chacun 430 millions d’euros, remplaceront les pétroliers ravitailleurs Marne, Var et Somme, entrés en service entre 1983 et 1990. Leur construction constituera un test pour les Chantiers de l’Atlantique. 

 « L’Italie a déjà lancé la production d’un pétrolier ravitailleur, et la France s’appuiera sur ce design italien pour faire construire ses propres bâtiments à Saint-Nazaire », a précisé l’AFP. Ils seront en fait dérivés du Vulcano italien (Fincantieri), en étant réadaptés aux besoins de la Marine Nationale par Naval Group (notamment au niveau du bulbe avant et des mâts de ravitaillement). 

Les premières livraisons devraient avoir lieu en 2022, et continuer jusqu’en 2029.