15 Janvier 2019
Les scientifiques se sont aperçus qu’il y avait eu plusieurs erreurs dans les observations précédentes, qui affirmaient que le réchauffement des océans n’était pas aussi grave que prévu.
Ils se sont pour cela basés sur quatre études récentes et en sont arrivés à la conclusion que le réchauffement des océans était 40 % plus important entre 1971 et 2010 par rapport aux relevés de températures publiés en 2013 dans le cinquième rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Ce rapport faisait état d’un écart entre les observations et les prévisions des modèles climatiques, prévisions qui elles étaient justes.
Cette nouvelle analyse démontre que les océans ont connu sur la période de 1971 à 2010 une augmentation de la température de 0,1 °C et que ce réchauffement s’est encore accéléré depuis 1991.
En 150 ans, les océans ont ainsi absorbé 436 x 1021 J d'énergie, soit 1000 fois la consommation énergétique annuelle mondiale, ou une bombe atomique et demi par seconde, d’après une comparaison établie par le Guardian. Le réchauffement climatique s’étant aujourd’hui accéléré, on oscille désormais autour de 3 à 6 bombes atomiques par seconde.
Quatrième année la plus chaude à la surface de la terre depuis le début des relevés, les scientifiques s’attendent à ce que 2018 soit aussi l’année la plus chaude pour les océans, battant les records de 2016 et 2017.