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Océans – Les baleines à bosse ont retrouvé 93 % de leurs effectifs d’avant exploitation

Selon un article du Time, les baleines à bosse connaissent un rétablissement exceptionnel partout dans le monde. Alors que l’espèce était proche de l’extinction il y a 70 ans, avec seulement 450 individus en 1950, une étude basée sur une population de l’Ouest de l’Atlantique Sud estime qu’elle a retrouvé 93 % de ses effectifs.

Océans – Les baleines à bosse ont retrouvé 93 % de leurs effectifs d’avant exploitation
Océans – Les baleines à bosse ont retrouvé 93 % de leurs effectifs d’avant exploitation
Océans – Les baleines à bosse ont retrouvé 93 % de leurs effectifs d’avant exploitation

L’article, écrit par le Dr. Kristen Thompson, scientifique spécialiste de la faune marine à l'université d'Exeter au Royaume-Uni, se base sur une étude publiée en octobre dernier dans la revue Royal Society Open Science.

« Dans les profondeurs de l'océan, loin des regards, un miracle silencieux est en train de se produire. De nombreuses populations de baleines à bosse, autrefois dévastées par la chasse commerciale, font actuellement leur retour » écrit-elle.

Alors que l’on dénombrait environ 27 000 individus en 1830, cet effectif était tombé à seulement 450 individus en 1950. La baleine à bosse était notamment chassée pour sa chair, son cuir et sa graisse.

Si des mesures de protection de l’espèce ont été instaurées à partir des années 1960, il a fallu attendre jusqu’en 1986 pour que l’interdiction de la chasse commerciale soit signée par les membres de la Commission baleinière internationale (CBI). 

D’après cette étude menée par une équipe de chercheurs américains, l’espèce semble avoir retrouvé 93 % de ses effectifs d’avant exploitation, soit près de 25 000 individus.

Le rétablissement des populations de baleines à bosses à travers le monde est aussi une bonne nouvelle pour le climat, explique le Dr. Thompson : « En moyenne, une seule baleine stocke environ 33 tonnes de CO2. Si nous considérons uniquement les baleines à bosse de l’Antarctique qui se reproduisent au Brésil, leur protection a entraîné le stockage de 813 780 tonnes de CO2 dans les eaux profondes. Cela représente environ le double des émissions annuelles de CO2 d’un petit pays comme les Bermudes ou le Belize, selon les données d’émissions de 2018. » 

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