22 Janvier 2019
La start-up française SeaBubbles dévoilera au prochain Miami Boat Show, en février, les modalités du contrat commercial avec son client américain.
Pour Alain Thébault, le cofondateur de SeaBubbles, qui répondait aux questions du Figaro : « En Floride il y a des 'no wake-zone', des zones dans lesquelles il est interdit de laisser un sillage. Nos Bulles répondent parfaitement à cette spécificité », explique-t-il, avant de préciser qu'une « poignée de Bulles [ont été vendues], moins de dix ». Et de conclure : « Avec notre client américain, nous cherchons désormais un fournisseur de batteries aux États-Unis ».
Les Sea Bubbles, petites embarcations électriques montées sur deux foils, naviguent en effet au-dessus des flots sans faire de vagues.
Si l’on ignore encore le prix de vente de ses premières bulles, l’objectif de la start-up était de proposer un tarif situé entre 150 000 et 175 000 euros (en fonction de la puissance de la batterie).
SeaBubbles espère que ces premières ventes attireront encore de nouveaux clients, ce qui devrait constituer un vrai défi pour la start-up par rapport à la fabrication de ses bulles, dont la capacité reste assez limitée pour le moment.
Si la société espérait au départ commercialiser un service de transport opéré par ses bulles, notamment sur la Seine à Paris, elle a désormais axé son modèle de développement sur la seule vente de ses bateaux et semble avoir abandonné pour l'instant l’idée d’une flotte parisienne.
D’autres innovations pourraient venir compléter les capacités des Sea Bubbles, dont l’intégration d’un moteur à hydrogène.
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