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Transat Jacques Vabre – Charal dans le peloton de tête 

Après 3 jours de course, l’Imoca Charal est toujours bien positionné dans le peloton de tête de la Transat Jacques Vabre, qui se déroule ce mercredi le long des côtes portugaises. 

Transat Jacques Vabre – Charal dans le peloton de tête 
Transat Jacques Vabre – Charal dans le peloton de tête 
Transat Jacques Vabre – Charal dans le peloton de tête 

Le tandem Jérémie Beyou et Christopher Pratt doivent gérer au mieux une zone de haute pression, avant de se diriger d’ici vendredi vers la route des alizés. 

Déjà trois jours de mer, et le groupe de tête de la Transat Jacques Vabre, dont fait partie Charal, évolue en rangs serrés le long des côtes portugaises, dans des conditions météo complexes. 

« Cette descente n'est pas facile, parce que les fichiers météo ne sont pas raccord, c'est compliqué de bien choisir sa trajectoire, tu es parfois obligé de faire ton choix au dernier moment. Hier par exemple, nous étions un peu entre deux options, il s'est avéré qu'il valait mieux suivre la route sud, comme l'a fait PRB, nous avons finalement réussi à nous repositionner sur cette route après avoir viré, et maintenant, nous essayons de tirer le meilleur parti des conditions actuelles », explique Jérémie Beyou, joint ce mercredi matin.

Charal occupait la 3ème place au premier classement de la journée, talonnant PRB (Kevin Escoffier/Nicolas Lunven) et Apivia (Charlie Dalin/Yann Eliès), et si les conditions matinales étaient assez bonnes, cela ne devrait pas durer, d’après Jérémie :

« Nous avons du monde autour de nous, c'est toujours plus sympa, nous descendons tribord amure dans un vent hyper instable qui devrait mollir et adonner [de sud-sud-ouest à sud-ouest] dans la journée. C'est un peu le passage critique de cette route : il faut passer les hautes pressions dans du vent qui risque d'être très mou, 6-7 nœuds, on espère que ce ne sera pas moins. L'objectif est de contourner cet anticyclone au mieux, pour retrouver les vents portants d'alizé dessous. Il va falloir être bon et rapide et ne pas tomber dans les molles. »

Les heures à venir nécessiteront donc une grande concentration pour adapter les réglages aux variations d’un vent capricieux, et éviter de se faire piéger dans les zones sans vent, Jérémie estimant qu’ils devraient atteindre la route des alizés du nord-est vendredi. 

L'option ouest, suivie par un groupe de cinq bateaux mené par Maître CoQ n'a pas inspiré le duo Beyou/Pratt : « Je trouvais que la dépression ne faisait que s'éloigner, donc nous n'avons pas été tentés d'y aller, mais tant qu'on n'aura pas croisé au niveau des Canaries, impossible de dire qui a raison », estime Jérémie. A bord, le duo plus motivé que jamais a en tout cas « bien trouvé son rythme » et l'IMOCA Charal « est en pleine forme », selon son skipper.

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