22 Janvier 2020
MSC Croisières a commandé deux nouveaux paquebots aux Chantiers de l’Atlantique (ex-STX) de Saint-Nazaire, pour des livraisons prévues en 2025 et 2027. Ces deux navires représentent pas moins de 14 millions d’heures de travail, soit 2400 emplois pendant trois ans et demi.
« Les trois accords signés aujourd’hui prolongent notre plan d’investissement jusqu’en 2030 […] Ils confirment également l’engagement du secteur en faveur de la durabilité environnementale, ainsi que le soutien de la part de MSC Croisières afin que l’industrie nationale française se positionne comme un leader mondial dans le développement de technologies de nouvelle génération et d’autres solutions. » explique Pierfrancesco Vago, président exécutif de MSC Croisières.
Ces deux paquebots pourront chacun transporter 6700 passagers et seront propulsés au GNL (gaz naturel liquéfié), un carburant qui n’émet presque pas de dioxyde de soufre, permet de réduire de 25 % les émissions en CO2 et de 95 % les particules fines.
« Il s’agit d’un élan nouveau pour que l’impact environnemental de la croisière s’améliore et aille au-delà des réglementations actuelles », annonce Erminio Eschena, directeur des affaires institutionnelles du groupe MSC.
Quatre autres navires, également propulsés au GNL et qui devraient bénéficier de « technologies environnementales émergentes » ont été commandés pour des livraisons prévues entre 2028 et 2030, ainsi que deux paquebots à voile. Au total, MSC a commandé 13 navires pour les dix prochaines années, pour un montant total potentiel de 6 milliards d’euros.
« L’industrie regarde déjà vers les années 2050. Nous allons initier quelque chose de totalement révolutionnaire dans le transport de passagers, et faire en sorte que nos délires technologiques d’aujourd’hui deviennent des réalités demain, tout comme le GNL était une folie il y a dix ans. » explique Erminio Eschena.
« La nouvelle frontière du transport maritime, c’est de s’adapter aux exigences du monde », a déclaré le Premier ministre Edouard Philippe.
L’Organisation maritime mondiale (OMI), basée à Londres, a fixé aux constructeurs l’objectif de réduire de 50 % leurs émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2050.