11 Août 2021
Les collisions avec des OFNI comptant presque pour habituelles en course au large, le comite de jauge IMOCA s’est particulièrement intéressé à la résistance au choc des coques ainsi à leur flottabilité en cas de voie d'eau accidentelle.
Côté flottabilité, le bateau doit disposer d’un volume total d’insubmersibilité égal ou supérieur à 110% du déplacement lège du bateau.
La résistance obligatoire aux chocs des coque, quille, foils est revue à la hausse ainsi que la composition et le stockage des équipements d’urgence du skipper.
Adapter sa toile au temps, c’est tout particulièrement vrai à 20 nœuds de vitesse, ou l’erreur signifie casse.
Faute de pouvoir emporter des voiles supplémentaires, les possibilités de réglage de en diminution de puissance des voiles passe, entre autres, par la quête du mât (orientation vers l’arrière). Celle-ci passe de 4 à 6°.
Le coût de développement et le surplus de puissance apporté par les grands foils désavantagent les performances des voiliers mis à l’eau.
La jauge limite ainsi les volumes et surfaces des foils.
D’autres élements des IMOCA comme les mâts, voiles et vérins de quille sont déjà normalisés. Pour choisir ces sous-systèmes, les équipes font leur marchés parmi une liste de matériels référencés.
Normalisés cette année aussi les bôme, gréement dormant et systèmes de communication satellitaires.
L’électronique et tout particulièrement les capteurs embarqués peuvent fortement différer d’un bateau à l’autre. Ces équipements jouant sur l’efficacité du pilote qui barre ces bateaux tout au long des courses, ils s’ajoutent à la liste des systèmes normalisés.
La composition des composites entrant dans la fabrication des sandwichs qui mis en œuvre dans la construction et les caractéristiques des tissus de carbone sont maintenant figés.
Vecteurs de rêve, les voiliers de course au large se doivent de l’être également de vertu !
L’utilisation de matériaux bio-sourcés pour la construction d’éléments non-structurels de la coque est favorisée et non comptabilisée dans le poids du bateau, à concurrence de 100 kg.
L’emport d’une voile, dite “green sail”, composée de tissus ecologiques ou entièrement recyclables devient obligatoire à bord.
La motorisation diesel présente à bord, scellée, peut désormais être remplacée par une électrique-hybride, sur avis du comité de jauge et si cette dernière est capable de procurer 5 h de marche à 5 nœuds.
Saviez-vous que les diesels embarqués sont les mêmes que ceux de nos voiliers ?
Nanni N 4.38, Volvo D2-40 ou Yanmar 3JH5E !
Tous les matériaux mis en œuvre pour la construction d’un nouveau bateau ou élément doivent faire l’objet d’une analyse de cycle de vie visant à chiffrer leur recyclabilité et à offrir des données de comparaisons pour en déduire des axes de progression collectifs.
Enfin, les skippers s’engagent à respecter la charte TEAMS IMOCA qui porte sur des problématiques de vie à bord comme la vidange et la gestion des eaux noires et eaux grises.