4 Octobre 2022
Le bateau, dessiné par Fritsch et Durisotti est doté de foils auto stables de type surface piercing dus au cabinet Caponetto et Hueber.
Nul besoin ici de système compliqué de réglage d'assiette et de position des bras. Ceux-ci se règlent naturellement en fonction de leur appui.
Selon les conditions, le bateau peut circuler en mode "vol", ou si la mer est trop creusée, dans un mode archimédien, foils rentrés. C'est d'ailleurs dans cette position que l'Ignana foiler atterrit ou entre dans un port.
La motorisation électrique hors-bord provient de chez Evoy, il s'agit du plus important modèle de la gamme du chantier norvégien, un Gale de 200 kW, l'équivalent de 300 HP monté avec une batterie de 125 kWh. Un moteur dont l'embase a été modifiée pour recevoir un foil sous-marin fixe, une sorte d'aileron.
Ainsi doté, le bateau est capable d'une vitesse de pointe de 30 nœuds.
A sa vitesse de croisière de 25 nœuds, sur ses foils, le bateau consomme 60 kW seulement ce qui lui offre une autonomie d'une heure et demie à deux heures, soient 50 NM.
En mode archimédien, cette même vitesse implique une puissance de 90 kW qui réduit d'autant l'autonomie du bateau.
Le chantier Ignana Yachts a investi, avec succès, un créneau de niche sur le marché très concurrentiel des dayboats, avec ses engins amphibies.
Les deux bras équipés de chenilles mus par un moteur secondaire permettent aux Iguana d'accoster ou de partir sans aucun besoin d'infrastructures.
La clientèle comporte des propriétaires de résidences secondaires de bord de mer, des propriétaires qui utilisent leur bateau 6 x plus que la normale, tant les Iguana sont toujours prêts, stockés, avec leur matériel, dans un simple garage.
Mais également des hôtels, des grands yachts pour qui il est important de pouvoir déposer, les pieds au sec, leurs passagers ainsi que des professionnels parmi lesquels certaines composantes des forces spéciales américaines...