9 Janvier 2023
Le bateau de 30' est construit en aluminium et propulsé par deux moteurs pour une "équivalence" de 800 HP. Les deux moteurs doivent présenter des puissances de 200 à 250 kW pièce.
Pour alimenter ces deux gloutons, John fait le pari de la capacité : 221 kWh de batteries LiFePO4 à refroidissement liquide.
221 kW, ça représente pas moins de 5,5 batteries de BMW I3 ! Rien que cela.
Comment "caser" ce volume à bord d'autant que le choix raisonnable de la technologie fer phosphate se paie au prix de l'encombrement ?
Tout simplement en reprenant une recette Tesla : l'intégration des batteries au châssis des voitures. Dans le cas qui nous intéresse, les batteries seront encastrées sous les planchers, mais aussi dans les cloisons.
Mais embarquer des batteries de forte capacité implique de disposer d'un moyen de charge en rapport. Imaginez, reliées à une prose 16 A, il faudrait 100 heures pour recharger le bébé !
Ce genre de motorisations est plus raisonnablement destinée à être chargée via un supercharger marine, du genre de ceux que propose Aqua Superchargers, des chargeurs installés à Vintimille, Monaco, Cannes, Cogolin ou Saint-Tropez. Ces puissants chargeurs (75 kW) sont capables de charger cette capacité de batteries en moins de trois heures.
Pour les recharger en marche, l'entreprise propose un système de capteurs photovoltaïques télescopiques, ressemblant un peu au bimini télescopique Telescopic Shade de Webasto, et qui viennent se déployer en avant, en arrière et sur les côtés du T-Top. L'ensemble produirait 2,7 kWc en période d'ensoleillement maximal.
Bien que séduisant sur le principe, on imagine la prise au vent de ces ailes photovoltaïques déployées ainsi que la fragilité du système.
L'arrière du bateau s'abaisse, tout comme ses pavois, comme sur le dernier Jeanneau Cap-Camarat 12.5 WA pour laisser place à une vaste plateforme de baignade.
BIG R80
300.000 USD