La reprise de Marsaudon par Grand Large clôt une tranche de vie difficile pour le chantier. Mais, alors que la profession évoque des activités de sous-traitance pour Outremer, il est probable qu'il n'y ait pas que cela en vue...

La reprise de Marsaudon Composites par le groupe Grand Large permet au moral des clients et des salariés de l'entreprise de reprendre du volume...

Les clients sont assurés que leurs bateaux, dont les acomptes ne couvraient plus les travaux à réaliser, seront terminés, et les salariés sont assurés de ne pas manquer de travail et voient leur avenir assuré au sein d'un groupe performant leader dans son métier.

S'il reste bien sur les 4 ORC à finir, parions que quelques-uns des plus de cinquante Outremer 52 déjà vendus y seront construits. Mais ce n'est là rien de neuf en comparaison des bruits qui circulaient sur les pontons.

Ce qui est neuf, en revanche, c'est une petite mélodie provenant de chez Outremer et qui laisse entendre que Marsaudon et ses bateaux ultra-légers ferait une plateforme adaptée aux configurations hybrides.
Outremer en est resté aux décisions de Jimmy Cornell qui ont conduit à l'échec de l'Outremer 4.zero.
Le bateau ne remplissait pas son programme et comment l'eut-il pu avec une configuration tout confort et 100% électrique et un planning serré... Le chantier avait écrit au navigateur pour lui recommander d'emporter un générateur, sans succès. La suite de l'histoire démontre la sagesse de cette mise en garde.

Que les Marsaudon puissent être hybridés, c'est probablement le cas. Légers, raides, rapides, ils vont vite et sont capables de chiffre d'hydrogénération probablement intéressants.

Ceci passera probablement par une déradicalisation des ORC ou par la création de nouveaux modèles.

Une stratégie qui n'était pas celle des anciens dirigeants, opposés à ce type d'évolution, mais qui pourrait bien permettre à ces bateaux de vivre une mutation à même de faire oublier leurs récents déboires tant en course qu'au tribunal de commerce...