Dans une semaine, sera donné le départ de la Transat Jacques Vabre 2023. Courses et Régates, l'émission de la course au large d'ActuNautique Yachting Art vous propose de rencontrer le duo Le Roch / Bourgnon, à bord du Class40 Edenred.

Malgré la trentaine d’années qui les sépare, les deux skippers du Class40 Edenred s’entendent bien, comme ils le disent eux-mêmes : « On est comme deux amis du même âge. […] Soit il est très vieux, soit je suis très jeune. Mais en tout cas ça match très bien ! »

En dépit d’un programme chargé cette année, le binôme s’est retrouvé après la fin de la solitaire du Figaro pour naviguer ensemble avec l’objectif d’arriver dans les 10 premiers au terme de cette transat. Un challenge, en considérant le nombre de participants en Class40.

« On a fait 7, il y a deux ans. On espère faire aussi bien, voire mieux. Il faut toujours se fixer des objectifs, même si on sait que ce n’est pas simple. » confie Emmanuel Le Roch.

Les deux hommes espèrent bénéficier d’un vent correct, se remémorant la dernière Transat Jacque Vabre à laquelle avait participé Emmanuel et qui avait duré 22 jours en raison du vent calme, alors qu’ils en avaient prévu 18 : « C’était très long. » avoue Emmanuel.

« C’est des bateaux qui se découvrent dans du vent. La particularité de ces bateaux ronds c’est que quand il y a de l’air, ils vont vraiment très vite. » explique Basile Bourgnon.

S’il s’agit de la deuxième participation de Basile à une Transat Jacques Vabre, c’est en revanche la première fois que les deux hommes sont en binôme pour la course et la première fois que Basile navigue en Class40 avec Edenred.

Emmanuel en est quant-à-lui à sa troisième participation et se remémorant les anciennes éditions de la course il nous confie : « Ça reste une course qui est sympa parce qu’on est en duo et on pousse les bateaux à fond. […] C’est une très belle course. C’est un long engagement avec notre partenaire Edenred donc c’est sympa d’être là, de retrouver Basile. »

Les skippers, qui comptent bien ne rien lâcher, seront aussi attentifs à leurs adversaires, grâce aux informations qu’ils reçoivent maintenant presque en direct, comme nous l’illustre Basile : « Ça va être un peu notre Netflix à nous, notre télé. Ça va être marrant. »