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Transat Jacques Vabre 2023 - Avant Course Thomas Coville / Thomas Rouxel, Sodebo Ultim 3

Thomas Coville est devenu un véritable mythe dans le monde de la course au large, avec ses 25 ans de partenariat avec l'ETI française Sodebo. Alors que la Transat Jacques Vabre s'élancera désormais dans moins d'une semaine du Havre, en direction de La Martinique, Courses et Régates, l'émission de la Course au Large d'ActuNautique Yachting Art, est allée à la rencontre de Thomas Coville et Thomas Rouxel, les deux co-skippers d’un Ultim impressionnant.

Pour leur seconde Transat Jacques Vabre ensemble, les deux hommes sont confiants dans leur binôme. Ils fonctionnent bien ensemble, comme l’explique Thomas Coville : « J’aime les gens qui sont dans un temps long. En revenant de son tour du monde, Thomas m’as dit : ‘‘J’ai pris tellement de plaisir à barrer. Quand je prends du plaisir je gagne et je te propose de faire la même chose.’’ […] Je me suis dit que oui, c’est dans le plaisir qu’on va trouver la différence. »

Ayant choisi de faire de grosses modifications sur le bateau, les skippers n’ont pas encore eu l’occasion de se confronter à leurs adversaires. Mais heureux de l’évolution et des changements apportés au bateau, Thomas Rouxel nous confie sa hâte de découvrir ce que ça donnera dès la semaine prochaine.

« Notre stratégie après la Route du Rhum d’essayer de faire décoller le bateau plus tôt, on y est arrivés et c’est la première fois je pense, qu’avec le team Sodebo on est ambitieux techniquement. » confie Thomas Coville.

Pour Thomas Coville, la Transat Jacques Vabre a offert à la course au large la discipline, mais aussi le plaisir de naviguer en double.

« La Jacques Vabre c’est l’ouverture à l’autre. » déclare-t-il.

Même si les prévisions météo américaines promettent pour le moment un départ corsé pour la course, Thomas Rouxel reste sceptique : « On est encore loin. La météo en ce moment est très changeante, très instable. Si on a ces prévisions là une semaine avant, il y a quand même de fortes chances qu’on n’ait pas ça au départ. »

L’organisation de la course fait aussi la différence, pour Thomas Coville : « On sent qu’ils sont à l’écoute. […] Je suis bien quand je viens ici parce que je sens que cette organisation, ce directeur de course, les gens autour, les bénévoles… c’est vraiment quelque chose de fluide. […] Ils sont bien, ils sont humbles, c’est exemplaire. »

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