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Transat Jacques Vabre 2023 - Avant Course Charlie Dalin / Pascal Bidegorry Imoca Macif-Apivia

Dimanche prochain, le départ de la Transat Jacques Vabre 2023 sera donné au Havre, direction La Martinique. Courses et régates, l'émission de la course au large d'Actunautique Yachting Art a rencontré C. Dalin et P. Bidégorry qui skipperont l'Imoca Macif Apicia. Comment se présente cette édition 2023 de l'une des plus difficiles transat du plateau ? Ils disent tout, sur Course et Régates !

Transat Jacques Vabre 2023 - Avant Course Charlie Dalin / Pascal Bidegorry Imoca Macif-Apivia

Le duo Charlie Dalin et Pascal Bidégorry, c’est avant tout un binôme complémentaire. Ils se connaissent depuis plusieurs années, ont déjà navigué ensemble et surtout, ils sont prêts pour cette course, préparés aussi… à l’inattendu.

« On est déterminés, concentrés… La Transat Jacques Vabre c’est une course longue. […] Il y a toujours des moments où il y a des points négatifs et c’est dans ces moments-là qu’il faut être bon. Nos points forts on les connaît et on arrive à les exploiter à bon escient. » explique Pascal.

Le duo s’est bien préparé, ces derniers mois. Et l’Apicia est plus prêt que jamais à embarquer pour la course. Mais tous les skippers sont d’accord, le niveau a monté d’un cran, depuis la dernière Transat. Et si c’est une bonne nouvelle pour la compétition, qui sera sûrement rude ; c’est également un facteur important à prendre en compte, comme le confie Pascal : « Quand on se retrouve bord-à-bord avec ces bateaux-là, personne ne lâche un mètre. […] On s’attend à une course engagée. On ne va pas arriver en Martinique en disant : Je suis en pleine forme, tout va bien ! On aura envie de dormir en arrivant, ça c’est sûr. »

Niveau sécurité, la transat est peut-être plus violente aujourd’hui qu’elle ne l’était avant, les bateaux ont changé et les chocs ne sont plus les mêmes, mais la sécurité à bord du Macif Apicia a été renforcée en pensant à ces conditions. Par ailleurs, le cockpit a été réduit pour limiter les aménagements à bord, tout en essayant de garder tout de même un certain confort.

« Il faut penser à la dimension humaine. Ce n’est pas le tout d’aller très vite, il faut préserver l’intégrité de l’équipage. » précise Charlie.

La Jacques Vabre plaît, depuis l’enfance pour certains, elle donne à rêver, avec un départ automnal pour arriver 15 jours plus tard en été, après une traversée de l’Atlantique. Et puisque la course se fait à deux, c’est aussi une expérience humaine, en équipe, qui permet plus de partage que les courses en solitaire.

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