Dimanche prochain, la Transat Jacques Vabre 2023 s'élancera du Havre, à l'assaut de l'Atlantique, en direction de La Martinique. Courses et Régates, l'émission de la Course au Large d'ActuNautique Yachting Art, vous propose de rencontrer le duo François Gabart - Tom Laperche, qui skippera le Maxi SVR Lazartigue, dont les modifications apportées, lui ont permis de réintégrer la classe Ultim sans bénéficier d'exemptions temporaires.

Deux mois avant de partir pour le tour du monde Arkea Ultim Challenge, Tom Laperche s’embarque pour la Transat Jacques Vabre 2023 aux côtés de François Gabart. Les deux navigateurs s’engagent dans la course en profitant d’une base d’apprentissage commune, qui leur permet une compréhension facile pour manœuvrer le Maxi SVR Lazartigue.

Le SVR Lazartigue, qui était parti pour sa première traversée de l’Atlantique deux ans auparavant, avait alors encore beaucoup à dévoiler. Cependant cette année, c’est en terrain connu que les deux skippers se lancent dans la Transat, moins inquiet de la découverte du bateau que des performances qu'ils auront à fournir.

Le bateau, qui a subi de nombreuses modifications depuis deux ans est aujourd’hui assez différent de sa version originale, même s’il ne le semble pas, comme l’explique François : « C’est pas mal de petites modifications, mais qui mises bout-à-bout font quand même que le bateau est très différent de ce qu’il était il y a deux ans. »

Selon les avant-goûts qu’ils ont pu avoir, lors d’entraînements et autres, les deux navigateurs sont persuadés que le niveau de vitesse, assez égal pour tous les Ultims, offrira sans doute un réel challenge de performance de la part des skippers. Mais il reste malgré tout, quelques inconnues au calcul, nous avoue Tom : « Sodebo, on l’a très peu vu naviguer, ils ont remis en route assez tard. On a envie de voir ce que ça va donner, leur bateau version 2023. »

La traversée, qui se déroulera en deux temps ; d’abord vers le Pot-au-Noir et ensuite vers la Martinique, devrait prendre une quinzaine de jours, pour 7 500 miles nautiques à franchir.

« Il y a tout pour que ce soit génial. Les entraînements qu’on a fait avant on s’est quand même éclaté. Je pense qu’on a tous énormément progressé. […] Avec le niveau de compétences qu’on a tous et les performances des bateaux, il y a tout pour qu’on puisse s’éclater sur cette course. […] C’est une jolie petite promenade. […] Ça fait un tiers… un quart de tour du monde donc c’est un joli parcours. » ajoute François.

S’ils gardent de très bons souvenirs des précédentes Transat Jacques Vabre, que ce soit en tant que spectateurs dans leur jeunesse, ou en tant que participants, les deux skippers sont aussi certains que cette édition aura son lot de surprises et de grands moments, et sont prêts à embarquer.