8 Décembre 2013
Battu de 34 voix lors des primaires du parti socialiste rochelais, visant à sélectionner le candidat officiel à la mairie, le navigateur et co-fondateur du chantier naval éponyme, maintient sa candidature.
En région Poitou-Charente, le règne de Ségolène Royal touche t-il à sa fin ? C'est la question que l'on est en droit de se poser avec l'éclatement de l'unité du Parti Socialiste local, longtemps "maintenu" en rangs serrés derrière la présidente de la région.
L'élection du député Olivier Falorni, avait déjà humilié Ségolène Royal, candidate à ce mandat supplémentaire, et ouvert une brèche dans le "système" Royal. Que dire donc de cette nouvelle candidature inattendue ?
La décision de passer outre le résultat des primaires rochelaises du parti socialiste par Jean-François Fountaine, industriel respecté, et personnage politique local incontournable, est sans doute un signe que les digues craquent à La Rochelle pour l'ancienne candidate malheureuse à la présidentielle.
Proche d'Olivier Falorni, Jean-François Fountaine a en effet décidé de maintenir une candidature "d'homme libre", face à une professionnelle de la politique, Anne-Laure Jaumouillié (l'une des patronnes de la puissante fédération socialsite de Charente-Maritime), suite à une grande suspiscion quant à l'honnêteté du scrutin de ces primaires...
34 voix seulement (sur 3650 votants), séparent les deux candidats, Jean-François Fountaine dénonçant les pressions subies par certaines personnes désireuses de voter, à qui il aurait été dit que le scrution était réservé aux seuls militants de gauche, ce qui était faux, mais aussi, suite à la venue, à la dernière minute, de très nombreux votants, citant le cas de deux personnes ayant fait des allers-retours vers les immeuble avoisinant un bureau de vote, pour en ramener des électeurs...
Exclu du Parti Socialiste, Jean-François Fountaine se présentera donc en homme libre à l'élection municipale de La Rochelle : pas forcément le pire choix, au vu de la popularité du parti présidentiel...