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10 millions d'euros de cash et des repreneurs français pour Zodiac Marine

10 millions d'euros de cash et des repreneurs français pour Zodiac Marine

Après des semaines d'inquiétude, les salariés de Zodiac peuvent souffler : leur entreprise va être renflouée par trois industriels français bien connus.

Il semble que le temps des fonds d'investissement ait pris fin pour Zodiac Marine !

Le leader mondiales des bateaux pneumatiques (3000 unités par an pour 37 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et 14 millions de pertes en 2014), placé en redressement judiciaire le 2 avril dernier, vient d'être repris par un trio d'investisseurs français disposant des fonds suffisants pour relancer la société.

Après avoir été cédée par Zodiac Aerospace au fonds d'investissement Carlyle en 2007, puis revendu en 2012 au fonds Open Gate Capital qui n'y aura pas investi grand chose, la société Zodiac Marine (Z Marine) s'est retrouvée exangue, en début d'année, incapable d'honorer un beau carnet de commandes car... ne disposant plus d'un centime de trésorerie pour payer ses fournisseurs !

Une situation qui ne devrait plus survenir désormais, ses trois repreneurs étant disposés à y injecter 10 millions d'euros pour relancer la machine et ne pas manquer le train de la saison 2015-2016 !

Cette reprise est portée par la société Energetic, une structure contrôlée par Pierre Bastid et Florent Battistella, anciens managers de la société Converteam, qui avaient touché un véritable jackpot, lors de la cession de leur entreprise à General Electric en 2011 et Dominique Heber-Suffrin, qui prendra la direction opérationnelle de Zodiac, qui a lui fait fortune dans le LBO réussi de la société Bickford !

Le plan industriel présenté par les 3 associés intègre la reprise de la majorité des employés de Zodiac, et de ses activités basées en France, en Tunisie et aux Etats-Unis.

L'activité des ballons atmosphériques sera quant à elle reprise par la société Airstar.

Au niveau industriel, l'accent sera mis sur la personnalisation des bateaux, ce qui impliquera une relocalisation d'une partie de la production de la Chine vers la France et son usine d'Ayguevives.

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