La préfecture maritime de l’Atlantique, basée à Brest, a annoncé vendredi que les fuites d’hydrocarbures provenant du Grande America avaient été colmatées. 

La préfecture maritime a précisé que l’épave était intacte, posée sur un banc de sable par 4600 mètres de fond, au milieu du Golfe de Gascogne. 

Les irisations régulières d’hydrocarbures en provenance de l’épave du Grande America sont terminées. La préfecture a fait un point sur les opérations dans le Golfe de Gascogne, où le cargo avait fait naufrage le 12 mars 2019, avec à son bord 2200 tonnes de fioul lourd de propulsion, plus de 2000 véhicules et environ 320 conteneurs, qui renfermaient pour certains des matières dangereuses (acide sulfurique, acide chlorhydrique, pesticides…). 

La préfecture maritime a expliqué que le robot sous-marin téléguidé du navire norvégien Island Pride avait permis d’établir que « l’épave est intègre, posée sur un fond sableux et enfouie de plusieurs mètres sur sa partie arrière ».  

Les inspections réalisées par le robot sous-marin ont permis de détecter plusieurs « fuites légères d’hydrocarbures », dans les soutes à carburant. Elles ont été colmatées et vérifiées par le robot. Un travail de repérage et de soudure qui constitue une véritable prouesse à cette profondeur. 

L’Island Pride était affrété par le groupe italien Grimaldi, l’armateur du Grande America, en réponse à la mise en demeure du préfet maritime, Jean-Louis Lozier, afin de « définir l’état du Grande America, la nature des dommages subis et remédier à la pollution ».   

Le préfet a également précisé que des moyens aériens et satellites continueront de surveiller la zone. Les conteneurs, et notamment les 1050 tonnes de matières dangereuses identifiées, ne devraient a priori pas remonter.