19 Février 2021
Développé en partenariat avec la société de classification maritime DNV-GL et applicable à des vraquiers ou à des pétroliers, il combine toute une série d’innovations pour supprimer les émissions de gaz à effet de serre.
Ce gréement à trois ailes novateur a été conçu par le directeur technique Simon Rogers, précise Windship, et a ensuite été testé à Southampton sur un prototype au 1/20e. Le gréement à trois ailes produit en effet plus de force motrice par rapport aux autres solutions sur un mât de même hauteur.
Les ailes peuvent être orientées et l'angle du bord d'attaque ajusté, pour plus d'efficacité. Les mâts de 48 mètres peuvent être repliés sur le pont, afin de faciliter la navigation portuaire et la manutention des marchandises.
Windship Technology précise que sa structure composite s'inspire de la technologie et de la conception utilisées sur les éoliennes, pour garantir une durabilité de plus de 25 ans.
L’équipe menée par Simon Rogers a également mis au point un nouveau système d’entraînement diesel-électrique. Ce système permettra d’éliminer le dioxyde de carbone (CO₂), les émissions d’oxyde d’azote (NO x), de dioxyde de soufre (SOx) et les particules fines.
Ce navire sera doté de formes de coque optimisées et il intégrera d’immenses panneaux solaires, un système de captage du carbone et un logiciel de routage météorologique.
Avec une diminution de 50 % des commandes de nouveaux navires en 2020, et des organisations comme l'IMO réclamant des réformes environnementales de la part de l'industrie du secteur, Windship fait valoir que son design de navire est à ce jour la solution zéro émissions la plus viable et la plus économique pour les pétroliers et les vraquiers.
Pour le directeur de Windship Technology, Lars Carlsson :
« Travailler avec DNV est une étape majeure vers la preuve d'un véritable statut de zéro émission. L'industrie ne peut plus rester les bras croisés. L'horloge tourne et la réglementation va imposer une nouvelle approche à une industrie qui hésite traditionnellement à changer. Le transport maritime n'est plus adapté à l'avenir. Les compagnies maritimes et pétrolières sont les seules grandes industries qui continuent à augmenter leurs émissions et doivent changer et penser différemment, si elles veulent avoir un espoir d'atteindre les objectifs d'émissions fixés par la loi ».
La société britannique cherche désormais à nouer des partenariats commerciaux avec les principaux investisseurs, exploitants et opérateurs de navires.