23 Février 2023
Cette petite baie du nord de l'île du Levant abrite le seul port militaire de l'île, utilisé conjointement par la Marine Nationale et la DGA (Direction Générale de l'Armement), qui effectue depuis l'île des essais de missiles et de torpilles.
La baie est ouverte au nord et tout particulièrement exposée aux vents de nord-ouest et au Mistral sud-sud-est. La construction d'un brise-lames en dur a été reportée à plusieurs reprises compte tenu du coût important d'une telle opération. Les 150 mètres de longueurs des imposants navires que sont ces frégates en font de bons candidats à cet usage.
Le port est actuellement défendu par une autre frégate anti-aérienne déclassée, la Suffren, reconnaissable à son dôme radar. Une frégate en place depuis 2009 dont l'état et celui de ses mouillages et amarres se dégradent.
Occupant 80 % de l'île, les 20 % restants étant occupés par Héliopolis, un village naturiste et par ses villas, l'emprise de la marine nationale au Levant comporte une série de postes de tirs de missiles, torpilles et cibles volantes, tous situés au sud de l'île, face au large, ainsi qu'une série de bâtiments d'infrastructure dédiés au travail et à l'habitation des 300 personnels permanents de la base.
C'est depuis la côte sud du Levant que des essais de tirs on lieu. A ces occasion, les plaisanciers sont fermement invités à dégager les couloirs de tir, on comprend bien pourquoi...
Une base qui ne figure pas dans la liste des pires affectations imaginables, l'île étant entourée d'une eau claire et de calanques propres et désertes...
Un pas de tir (H), un drone cible (M) et une trajectoire de missile (B), le tout au Levant (photos DGA)
La société Foselev Marine a remporté un marché de près de 2 M€ visant à embosser (amarrer et mouiller un navire dans une direction donnée) la frégate réformée Jean bart, jusqu'alors mouillée dans la rade de port militaire de Toulon.
Le marché est établi pour une durée de 7 années.