21 Février 2023
Les amateurs de voile avides de sensation pratiquent généralement la voile légère. Pour ceux qui naviguent en croisière, sur des voiliers qui portent souvent le nom de course-croisière, mais qui alourdis de générateur, courses, réservoirs, annexe, matériel de plongée et toutes les petites choses agréables à un séjour en bateau, la sensation, c'est 10 minutes, par-ci par-là...
Quant au chrono, difficile d'en expérimenter de mémorables sur une caravane sous-toilée...
De leur côté, la plupart des skippers de course ne roulent pas sur l'or, loin s'en faut. Une fois sortis des très grandes équipes, c'est le royaume de la débrouille et des économies en tout genre. Sans notoriété, difficile d'accrocher un sponsor, et sans sponsor, pas de notoriété...
Quant aux sponsors, certains sont investis dans le milieu de la course au large depuis des années tandis que d'autres y pensent, caressent l'idée, mais de là à sauter le pas, comment faire ?
Là, arrive Charles d'Oiron, et Charles, il rêve de monter sur un Imoca, mais il ne voit pas comment. Une idée germe alors dans son cerveau de développeur web :
Et si je montais une sorte d'Online Travel Agency dediée à la mise en relation de fanatiques de voile amateurs de sensations fortes ou d'entreprises à la recherche de teambuilding moins stupide que de se courir après dans une salle obscure armé de pistolets laser, avec des régatiers, des coureurs au large, propriétaires ou exploitant ces très belles machines de course que sont Minis, Imoca et autre VOR70 ?
Ni une ni deux, l'idée à pris et s'est transformée en un site web fonctionnel ou les amateurs peuvent réserver des sessions avec des skippers.
La toute première sortie vient d'avoir lieu (vidéo) et, à en voir le sourire du premier client, l'expérience était au rendez-vous de cette sortie de 2 heures,.
Une sortie qui représente un coût de 200 € (une matinée en fait, le temps de s'équiper, être briefé...) et qui prend la forme d'une action de sponsoring envers le skipper, une action sur laquelle Go Fast Sailing perçoit une rémunération.
Un plaisancier breton accompagnait Laurent Cornic sur son Mini 6.50 à foils 747 Magnum, une expérience peu courante...