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Outremer 52, quoi d'autre ?

Outremer, tout un programme pour un catamaran, tout un programme dans une marque, et ce n'est pas un hasard si ces magnifiques bateaux sont choisis par beaucoup de familles pour faire leur tour du monde.

Performances, conception, exécution, équipement, c'est un bateau qui fourmille de détails marins parfaitement réalisés. 

Outremer 52, quoi d'autre ?
Outremer 52, quoi d'autre ?
Outremer 52, quoi d'autre ?

50', c'est la taille idéale et maintenant moyenne des catamarans de grande croisière. Autant dire que ce bateau est destiné à commettre un hold-up sur ce segment de marché.

En entrant sur cet Outremer 52, une fois dans le cockpit, on a la sensation de se trouver dans le cockpit central d'un monocoque, tant la banquette arrière assure une fermeture et une protection de l'arrière. Tout le monde n'aime pas ce genre de cockpits, mais se sentir protégé quand on barre ou on marche en fuite, c'est vraiment appréciable. À tribord, le poste de barre dont la barre monte ou descend, offrant deux positions de barre assez inédites, suivant les conditions. De là, les manœuvres montent dans le mât sans autre renvoi que celui du pied de mât. Rien qu'à l'œil, on voit que ça monte et descend sans effort.

Les chantiers de grande série devraient s'inspirer de ce point ce qui éviterait à leurs clients loueurs de voir bloqueurs, renvois et réas soumis à rude épreuve, avec des manœuvres d'envoi ou de réduction effectuées au winch...

Les instruments sont placés à l'abri des embruns, pas de risque que la pluie ne déclenche un MOB ! De l'autre côté, le chantier propose un second poste de barre, franche. 

La bôme est basse équipée d'un support soudé de lazy-bag, et on accède facilement à tout cela. A l'avant, depuis les petits trampolines du bout-dehors, on se rend bien compte de la position reculée de la nacelle et du mât, qui se retrouve sur le roof, soutenu, en bas par une superbe épontille tout carbone.

Le bateau est équipé d'une grand-voile à corne et d'un solent auto-vireur, dont la surface est favorisée par cette position de mât.

La table à carte est installée au milieu de la nacelle, face à la route, avec un panneau au-dessus de la tête permettant de ne pas perdre ses voiles de vue. La table de carré s'abaisse et se transforme en une table basse, c'est pratique et sa banquette fait une bonne couchette de quart. 

Le bateau est construit en composite sandwich foam core divinycel-fibre de verre-vinylester, la cloison de la baie vitrée en sandwich carbone (rigidité). Le roof peut être livré tout carbone, tout comme le mât et la bôme. Les cloisons structurelles reçoivent des cornières sur leurs deux faces, avant d'être stratifiées à la coque et au pont, la liaison coque-pont l'est également. Plus rare, mais très démonstrateur du soin apporté à la construction, les planchers de coques reposent sur des châssis aluminium très rigides sur lesquels sont fixés ou posés les panneaux de plancher. La rigidité du support combinée à l'épaisseur des panneaux fait que ces planchers ne couinent pas. Les panneaux mobiles bénéficient de chants finis et étanchés. Chez d'autres, de petits morceaux de contreplaqués sont vissés sur des lisses de la même matière, tout cela non protégé des infiltration d'eau (nettoyage) sur leurs chants...

Le bateau peut être livré en plusieurs versions d'aménagement, avec une cabine avant aménageable en cabine double (queen ou superposés), atelier ou encore cabine de skipper.

Le bateau peut recevoir 2200 Wc de panneaux photovoltaïques, largement de quoi alimenter ses services si on se passe de climatiseur.

Un très beau bateau, parfaitement exécuté qui a dépassé les 24 nœuds lors de ses essais !

Outremer 52, à partir de 1,4 M€ prêt à naviguer

Outremer 52, quoi d'autre ?
Outremer 52, quoi d'autre ?
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