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Leopard 40 Powercat, un powercat essentiel ?

Très habitable, robuste, très bien construit, bien fini et très équipé, presque abordable, le nouveau Leopard 40 Powercat a tout pour faire un succès. Le dernier né de la gamme moteur des Leopard est bien parti pour faire un carton...

Leopard 40 Powercat, un powercat essentiel ?
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Que recherche-t- à bord d'un powercat ?

Les propriétaires de vedettes à moteur qui craquent pour un powercat le font généralement au regard de la stabilité, de la surface et du volume habitable. Les gens venant des voiliers apprécient une motorisation et une construction robustes, capables de les mener, en sécurité, quel que soit leur programme tandis que ceux qui ont possédé un trawler ne sont pas prêts à renoncer au confort de l'équipement qui rend leur bateau extrêmement confortable. 

Selon Pierre-Yves Chanau, Yacht Sales Marketing Europe Leopard, le nouveau Leopard 40 Powercat a été ciselé pour répondre à l'intégralité de ces attentes. Nous avons eu l'occasion de le visiter au Multihull de La Grande Motte 2023 pour nous faire notre propre idée...

Stabilité, surface et volume

Avec ses 12 mètres de longueur sur 6,61 de largeur, le Leopard 40 Powercat dispose d'une surface de près de 80m2 à laquelle il faut ajouter celle du flying bridge, qui n'est autre que le plus vaste de sa catégorie.

Cockpit avant, cockpit arrière, vaste passavant, flying bridge, il y a de la place, beaucoup de place. Beaucoup de place aussi dans les coffres de rangements, on peut se tenir debout dans les coffres avant ! Les avants pontés (et leurs coffres volumineux) s'accommodent bien avec la rigidité nécessaire à ces bateaux puissants.

Le flying bridge vaut à lui seul une mention spéciale, il ne doit pas faire loin de 18m2, et comporte une assise triple de pilotage, une cuisine d'été (grill électrique, réfrigérateur et évier), un carré 6 pers et un bain de soleil, difficile de proposer davantage.

L'aménagement intérieur ne déparerait pas dans une vedette habitable de 15 ou 16 mètres, avec salon intérieur élégant, et son fauteuil en vis-à-vis et une cuisine tout électrique. Le plan d'aménagement des coques comporte 3 cabines chacune disposant de sa salle d'eau. Le tout est traité avec beaucoup de soin, avec une mention spéciale à la menuiserie et tout particulièrement aux tables, faites de bois massif et très réussies.

Construction et motorisations sérieuses

Dans Powercat, il y cat, mais il y a aussi power ! Le Leopard 40 Powercat est doté de deux moteurs Yanmar de 250 HP (370 HP en option) montés sur ligne d'arbre. Un choix simple et intelligent, une ligne d'arbre bien réglée vibre moins qu'une embase et procure un meilleur rendement à la propulsion (pas de renvois d'angles). Les 4 cylindres turbo-diesel Yanmar 4LV250 (250 HP, options à 320 et 370 HP) installés sont des engins sobres, qui consomment moins de 20 L à l'heure à 2500 RPM et 10 à 2000 RPM. L'option 370 HP nécessite de passer en 6 cylindres, et de doubler cylindrée et consommation. Les 1400 litres des réservoirs procurent une large autonomie qui doit dépasser les trente heures à 15 nœuds.

Les cales moteur sont larges et spacieuses, isolées thermiquement et c'est un plaisir de les explorer. Sans doute, la proximité de Léopard avec les Loueurs Sunsail et Moorings n'y est-elle pas étrangère. Allez-donc remplacer un démarreur à califourchon sur un bloc, capable de maintenir longtemps, éteint, une température élevée...

Le bateau est très sérieusement construit, avec notamment une cloison étanche et sa crash box à l'avant de chaque coque, un détail de construction qui devrait se retrouver sur tous les navires de plaisance destinés à entreprendre une traversée. 

Un mix-énergétique digne de celui d'un voilier de grande croisière

A bord de ce nouveau Leopard, tel qu'il était présenté à La Grande Motte, le gaz a disparu, et c'est une bonne chose. Tous les équipements de conforts sont électriques, et fonctionnant en 230 V. 

A la cuisine, le réfrigérateur américain, les plaques à induction et le four sont tous trois alimentés par un puissant convertisseur (jusqu'à 5 kW option), un appareil qui puise son énergie d'un parc de batterie plomb, ou AGM (option) qui peut-être remplacé par un autre, de plus forte capacité (800 Ah), au lithium LFP .

Pour le rechargement des batteries, le Leopard 40 Powercat monte un impressionnant ensemble de panneaux photovoltaïques sur son toit, 2400 Wc, une puissance tout à fait inusitée sur un bateau à moteur. C'est davantage que sur le voilier "électrique" de Fountaine-Pajot, l'Aura 51 ! Les alternateurs et un puissant chargeur de quai complètent le mix.

Sur un Powercat comme celui-ci, la présence de ces panneaux est destinée à procurer à l'équipage la paix au mouillage, l'autonomie énergétique des systèmes de confort (hors la climatisation) sans devoir recourir au groupe électrogène. Un groupe qui reste en option, sa présence étant rendue nécessaire lors du montage de climatiseurs dans les cabines.

Leopard 40 Powercat, 1021 k€ prêt à naviguer

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