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Transat AG2R La Mondiale – Agir Recouvrement dans le trio de tête

Après 48 heures de course, le tandem Adrien Hardy / Thomas Ruyant (Agir Recouvrement) se situe désormais dans le trio de tête et a pris l'avantage sur une bonne partie de la flotte. 

Transat AG2R La Mondiale – Agir Recouvrement dans le trio de tête
Transat AG2R La Mondiale – Agir Recouvrement dans le trio de tête

Les trois voiliers qui ont choisi la route directe (CMB Bretagne Performance, Agir Recouvrement et Breizh Cola) ont clairement pris l'avantage en ce début de course.

Le vent de nord va désormais se renforcer progressivement durant la journée, pour atteindre 35 à 40 nœuds pendant 48 heures. Le trio de tête pourrait assurer son avance en touchant en premier ce nouveau vent. 

A l'heure actuelle, les premiers bateaux sont en train de longer les côtes espagnoles à une vitesse de 7-8 nœuds, et enchaînent les empannages pour déborder le cap Ortegal.

Par téléphone, Adrien Hardy revient sur ce début de Transat : 

« Tout roule à bord. On est bien concentré et détendu. On est content de notre situation et de notre navigation ! On savait que l’objectif de ce premier tronçon de parcours était de sortir le plus rapidement de cette dorsale et de ne pas se faire distancer par un groupe de bateaux. On est dans le bon paquet, on était étonné de voir les autres faire plus de route en s’éloignant de la route directe. On a toujours eu du vent : un vent certes pas très stable, mais en moyenne 12 nœuds de vent sous spi, à la barre et aux réglages. Ce sont des conditions de navigation très agréables pour débuter une Transat ! »

« On a pour l’instant un petit déficit de vitesse, et on a notamment perdu cette nuit, on voit CMB devant l’étrave mais l’écart s’est creusé un peu depuis hier. On va avoir 48 heures de vent fort puis cela va mollir an arrivant vers Madère et les Canaries. Les conditions vont être très musclées, j’aime bien le vent fort mais il faudra être prudent avec le matériel. La Transat devrait être assez rapide, moins longue qu’il y a deux ans où nous avions dû descendre jusqu’au Cap Vert pour trouver les alizés. »

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