24 Février 2020
Le président de Naval Group a présenté vendredi matin, pour la dernière fois, les résultats annuels du groupe. Après un mandat de 5 ans, l’actuel PDG passera le relais le 24 mars prochain à son successeur Pierre Eric Pommellet, directeur général en charge des opérations chez Thalès.
Hervé Guillou a notamment fait part de sa fierté quant au lancement, le 12 juillet 2019, du Suffren, premier né du programme de sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda.
Il a également souligné le rôle du groupe au niveau européen, évoquant la création de la société conjointe Naviris avec le constructeur italien Fincantieri.
En 2019, Naval Group a enregistré des prises de commandes à 5,3 milliards d’euros (+44 % par rapport à 2018), dont 3 milliards à l’international.
En 2019, l’industriel a engrangé 5,3 milliards d’euros de prises de commandes, dont 3 milliards à l’international, portant le carnet de commandes à 15 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires consolidé s’élève à 3,7 milliards d’euros (+3 %), avec une marge opérationnelle de 7,6 %.
« Notre résultat net (part du groupe) s'élève à près de 190 millions d'euros, portant ainsi les fonds propres à 1,2 milliard d'euros. Ces résultats sont en phase avec nos objectifs, qu'ils dépassent même légèrement », précise Frank Le Rebeller, directeur général adjoint Finance.
1500 nouveaux collaborateurs ont été recrutés en 2019, portant les effectifs totaux à plus de 15 000 personnes (+ 10 %).
« Les perspectives pour 2020 sont solides, dans la continuité des exercices précédents. Une croissance du chiffre d'affaires de 5 % et une hausse du résultat net part du groupe de l'ordre de 10 % sont attendues en 2020 », conclut Naval Group dans un communiqué de presse.