22 Avril 2020
Sur les 2200 salariés du site de Lorient, seuls 200 travaillent actuellement sur place, près de la moitié (1000 personnes) étant en télétravail.
Le groupe a annoncé le recours au chômage partiel, avec le maintien des salaires à 100 % ; un accord a par ailleurs été signé le 2 avril 2020 par la direction et trois syndicats sur quatre (CFDT, Unsa et CGC), prévoyant la mise en place d’un fonds de solidarité, financé à parts égales par l’entreprise et les salariés volontaires (dons de congé).
« Je suis heureuse que nous ayons réussi à conclure un accord avec les partenaires sociaux. Je salue l’ensemble des partenaires sociaux, avec qui nous avons étroitement travaillé afin de parvenir à un accord commun dans des délais particulièrement courts et dans un contexte difficile. » a déclaré Caroline Chanavas, directrice des Ressources humaines.
Naval Group avait présenté le 15 avril à Paris un plan d’action visant à permettre une « remontée en puissance progressive et maîtrisée » des activités, et des mesures pour « assurer la résilience financière de l’entreprise ».
Ce plan d’action a été détaillé hier aux différents partenaires sociaux réunis à Lorient, notamment au niveau de la « stricte application des consignes sanitaires », avec l’organisation d’équipes distinctes, l’aménagement des espaces de travail pour respecter la distanciation sociale, le port du masque dans les espaces confinés…
L’industriel a également annoncé un important plan de maîtrise des dépenses. La reprise d’activités sera ainsi axée autour des missions prioritaires : maintenance des engins de surface, travaux d’étude et de conception des FDI (frégate de défense et d’intervention), le chantier de la FREMM Alsace, l’ingénierie avec un soutien aux sites de Brest et de Toulon, et l’activité équipements Composites.
Le groupe espère retrouver un fonctionnement à pleine capacité de ces activités dès mai/juin, et dans le courant de l’été pour le reste.