Les groupes de climatisation DC de Mabru Power Systems sont des systèmes de climatisation de navire de plaisance efficaces, puissants et capables de fonctionner sur batteries, sans nécessiter un générateur.

Zoom sur le Mabru SC07DC, un appareil 12 V heavy duty capable de produire 7000 BTU sur batteries...

A bord des navires de plaisance, voiliers ou bateaux à moteur, climatisation rime souvent, hélas, avec générateur.

On se retrouve devant un choix cornélien : embarquer et subir les bruits, nuisances et émissions d'un générateur et rafraîchir le bateau, ou souffrir de la chaleur. 

Au-delà de ce choix, on se trouve aussi face à une incohérence difficile à supporter : la nécessité d'emporter un générateur uniquement pour produire du froid... Un générateur qui nécessite entretien, vidanges et pièces détachées, comme le ou les moteurs de propulsions...

Vitesse continue ou vitesse variable ?

Il existe bien sur le marché des groupes de climatisation 12 V. Mais pour quelle raison ne sont-ils pas installés couramment sur les navires de plaisance, et tout particulièrement sur les catamarans ?

Dans un climatiseur, l'élément consommateur de courant, c'est le compresseur. La plupart des climatiseurs fonctionnent à la manière d'un réfrigérateur dont le compresseur tournerait en permanence.

Le fonctionnement permanent du compresseur à pleine puissance nécessite la présence d'un générateur.

Ce n'est pas le cas des blocs Mabru...

Mabru Marine des clims 12 V a régime variable

Les climatiseurs Mabru sont des appareils monoblocs construits autour de compresseurs à vitesse variable, Mabru est le spécialiste de cette fonctionnalité peu connue.

Alain Mabru, l'ingénieur fondateur, construit et installe des climatisations marines depuis près de 40 ans en Floride, des unités heavy duty embarquées par les garde-côtes, la police et bien des organisations civiles, mais aussi par des clients amateurs de technique efficace.

Il a ainsi équipé le "Nabila" le navire de Trump, d'une climatisation à régime variable !

La société conçoit et assemble ses propres appareils d'une manière très soignée, raccords en bronze, unités en cuivre anti-bactérien, utilisation d'inox 316 pour les châssis...

Les moteurs des compresseurs sont équipés d'aimants permanents (une technologie qui combine dans le stator, un bobinage avec les aimants du rotor). Au sein d'un tel moteur, un aimant génère son propre champ magnétique et limite considérablement les pertes internes. 

Le régime, et ainsi la consommation induite du compresseur, est asservi électroniquement à la température de la pièce à rafraîchir. Et cette caractéristique les rend uniques sur le marché de la plaisance.

Si l'installation est dimensionnée convenablement, en début de nuit, le climatiseur et son compresseur sont sollicités fortement, mais cette charge décroît au fur et à mesure que se font ressentir les effets du rafraîchissement.

La consommation électrique étant modulée au fil des heures, elle limite d'autant la consommation électrique totale. 

Parlons chiffres !

Sur un catamaran quatre cabines, on aura besoin d'installer quatre groupes monoblocs d'environ 7000 BTU par cabine plus un autre éventuel dans le carré.

Une unité Mabru SC07DC consomme 27,8 Ah à plein régime. Pour tempérer une cabine jusqu'au petit matin, il consommera environ 150 Ah.

Un système complet de quatre ou cinq de ces appareils nécessite du coup 600 ou 700 Ah de capacité. 

Un chiffre qui peut paraître important de but en blanc, mais les progrès considérables des batteries au Lithium Fer Phosphate, une technologie sûre qui ne souffre pas d'emballement thermique, le phénomène à l'origine de l'embrasement des véhicules électriques, rendent possible l'installation de telles capacités à bord.

Une batterie LifePo4 de 150 Ah pèse aujourd'hui moins de 20 kg et vaut 1000 €.

On trouvera facilement la place, à bord d'un catamaran, pour ces quatre ou cinq batteries.

Un bloc Mabru SC07DC se vend, aux USA autour de 5500 USD.

Le rechargement

Pour les recharger, il faudra optimiser le chargement via des alternateurs puissants pour assurer une charge lors des déplacements au moteur.

Parions que dans un futur très proche les bateaux intégreront tous des capteurs photovoltaïques dans leur coque, voiles, roofs, d'usine, des surfaces capables d'assurer, à elles seules une charge.

Il suffirait, pour recharger ces 60 kWh de batteries dédiées, de capteurs photovoltaïques totalisant, en 12 V, une puissance de 6 kWh, seulement 2 fois la puissance installée sur le Lagoon 51 annoncé pour l'année prochaine !