6 Juillet 2011
Les connaissances concernant les déchets dans le milieu aquatique français sont acquises grâce aux travaux menés par le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) mais aussi par des associations locales.
Une étude a été lancée par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) afin de mieux connaître la nature et les flux de déchets ainsi que toutes les actions déjà menées. Les premiers résultats, diffusés en janvier 2011, permettront de mieux estimer le coût des actions de lutte contre les déchets aquatiques à mettre en place, mais aussi d’harmoniser les grilles de comptabilisation utilisées par les différents acteurs du secteur, afin de disposer d’un ensemble de données permettant les comparaisons.
En amont : réduire la quantité de déchets produits en France
Les grandes priorités d’actions sont :
En aval : ramasser les déchets aquatiques
Le ramassage, manuel ou à l’aide de machines spécialisées, les « cribleuses » est pris en charge par les collectivités, des associations ou structures de réinsertion et des bénévoles.
Aujourd’hui, tous les ports maritimes français disposent d’un « plan de réception et de traitement des déchets ». Depuis 2008, la réalisation et l’actualisation tous les 3 ans d’un tel plan est un des critères obligatoires pour obtenir le label « Pavillon bleu » pour les ports.
Des « barrages flottants » peuvent être installés là où les déchets ont tendance à s’accumuler. Les gestionnaires d’ouvrage - pour la navigation : Voies Navigables de France- ou pour la production d’électricité – EDFramassent les déchets.
Le ramassage des déchets en mer est très complexe car les ils s’étendent sur d’immenses superficies, et les « micro-déchets » ne peuvent être ramassés. L’implication des pêcheurs est nécessaire, pour les macro déchets, notamment ceux issus de l’activité de pêche. Depuis 2008 une rémunération financière leur est proposée en échange d’un engagement à certaines pratiques de « pêche durable » , dont le ramassage des déchets. (« Ce sont les contrats bleus » avec le ministère de l’Agriculture),Ce type d’initiative se développe aussi avec succès en mer du Nord . Plusieurs référentiels de « pêche durable » ont également été construits par des associations ou des collectivités.
Des pistes pour aller plus loin
Un ensemble de recommandations a été formulé dans le cadre du Grenelle Environnement et du Grenelle de la Mer.
Diminuer la quantité de déchets en mer
Améliorer la connaissance et échanger les bonnes pratiques
Dossier DECHETS AQUATIQUES
1/5 - Déchets aquatiques, une situation préoccupante
2/5 - Déchets aquatiques, d'où viennent-ils ?
3/5 - L'impact des déchets aquatiques sur l’environnement
4/5 - La réglementation relative aux déchets aquatiques
5/5 - les actions menées en France pour lutter contre
Info / photo : Meddtl