FinX, la jeune société de Harold Guillemin, poursuit son développement et annonce la mise au point d'un nouveau moteur électrique à membrane.

Le Fin5 va avoir un grand frère à membrane, le Fin 150, qui ressemble étrangement à une nageoire caudale de dauphin !

Pour mémoire, le Fin5. Ce moteur de 2 kW, équivalent d'un hors-bord thermique de 5 HP avait fait couler de l'encre lors de son lancement au Nautic 2021. L'engin était équipé d'une transmission par membrane, un peu comme si vous tenez un frisbee entre vos mains et que vous lui imprimiez des mouvements d'avant en arrière.

Si le principe peut sembler étonnant, la technologie, elle, est bien réelle et découle du monde des pompes industrielles. 

Un monde dans lequel les pompes à membrane offrent un rendement supérieur de 30 % à celui des pompes centrifuges.

Le nouveau Fin 150 (prononcez one-fifty) est un moteur électrique puissant, l'équivalent d'un 150 HP, en 400 V, délivrant une puissance de 110, 120 voire même 130 kW en pic.

C'est un moteur puissant, dont la transmission se compose d'une membrane semblable à une nageoire de dauphin. 

Si les hélices marchaient vraiment, les poissons en seraient équipés, plaisante Harold Guillemin à ce sujet...

Quels sont les avantages de cette transmission ?

Pas d'hélice, c'est moins de danger. Danger pour les nageurs et les animaux, mais aussi risque de toucher un obstacle. Avec les Fin, plus rien de semblable. Totalement démuni de pièce en rotation, ce sont des moteurs robustes et qui plus est, connectés.

Position, consommation instantanée, régime, inclinaison, autonomie, toutes ces données sont remontées directement par le moteur sur un serveur cloud accessible à l'utilisateur.

Pour atteindre ce niveau de connexion sans grever lourdement le prix de ces engins (35.000 €), FinX y a installé des smartphones de la génération précédente, intégralement remis à neuf.

L'objectif est double, disposer d'une solution de connectivité simple et agir vertueusement dans les principes de l'économie circulaire.

Et coté rendement ?

Les hélices ne sont pas connues pour offrir un rendement impressionnant. Elles brassent l'eau en faisant une émulsion mélangée d'air, un fluide turbulent et peu homogène.

Les nouveaux moteurs Fin 150 devraient offrir, sur ce point, un rendement supérieur (rendement final, utile, "a l'hélice") d'au moins 10 % à celui d'un moteur électrique équivalent monté avec une hélice conventionnelle...

Et ce sont ces deux petits mots "au moins" qui retiennent toute notre attention et celle du public !

Le Fin 150 sera officiellement dévoilé au Nautic de Paris.