30 Octobre 2018
Un Contrat de Filière signé pour la FIN, la Fédération des Industries Nautiques, par Yves Lyon-Caen et son vice-Président Stephan Constance.
La filière maritime française emploie aujourd’hui environ 115 000 personnes, pour un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros, dont 60% à l’export.
La filière maritime française s'organise autour de quatre grandes composantes :
La filière des industriels de la mer est un acteur essentiel de l’économie du littoral représentant bien souvent le premier employeur dans de nombreux bassins d’emplois.
Elle entend, grâce à la signature de ce contrat de filière, donner une vraie dimension industrielle à son action : l’innovation, le numérique, l’emploi et la formation, l’internationalisation des entreprises et l’export sont les priorités de ces secteurs industriels unis dorénavant par le contrat de filière. La mer représente une opportunité de croissance exceptionnelle pour la France : l’action du Cluster Maritime Français et la mise en place du Comité France Maritime devaient être renforcées par un pilier industriel.
Doté d’un comité exécutif composé de 8 membres issus des filières des industries nautiques et navales, de l’offshore et des énergies marines renouvelables, il entend promouvoir et soutenir des projets d’intérêt commun à travers 4 comités dédiés à l’international, à la transformation numérique des entreprises, à l’emploi et à la formation ainsi qu’à la recherche et développement.
A l'occasion de cette signature, Yves-Lyon-Caen, président de la FIN, déclare sur ActuNautique : "Le contrat de filière des industries de la mer s’inscrit dans une nouvelle dynamique qui place les grands acteurs Français au cœur d’un projet partagé et d’une destinée commune. La fédération des industries nautiques y voit le complément utile au travail engagé au sein de la confédération du nautisme et de la plaisance avec le SG Mer, les Régions et l’Etat. Bateau intelligent, nouveaux matériaux, digitalisation des entreprises, réforme des formations, responsabilité environnementale… autant de sujets qui trouvent désormais un cadre concret de développement au plus près des enjeux de nos entreprises, quelle que soit leur taille".
La vision stratégique partagée par les industriels, l’Etat et les Régions se décline ainsi en quatre projets structurants et douze engagements :
PROJET STRUCTURANT 1 :
Être acteur de la transition écologique en favorisant l’émergence de nouveaux matériaux dans des chantiers et industries adaptés, l’autonomie des plateformes et l’intelligence des systèmes embarqués, le développement de nouvelles énergies plus propres et plus économiques, et la diversification durable des ressources marines.
PROJET STRUCTURANT 2 :
Assurer le développement efficient des outils numériques entre les différents rangs de la chaîne de valeur et favoriser les liens, notamment, avec les filières de l’aéronautique, l’automobile et l’énergie.
PROJET STRUCTURANT 3 :
Anticiper les besoins en compétence, formations et emplois au service de la filière aujourd’hui et inventer les métiers des industriels de la mer pour demain.
PROJET STRUCTURANT 4 :
Gagner la bataille de l’export à partir d’une solidarité construite en France par les entreprises de la filière
Hervé Guillou, Président du Comité Stratégique de Filière et Président du GICAN, déclare : "Grâce à ces actions et à l’engagement de l’Etat auprès des industriels de la mer, la filière maritime se donne l’objectif de créer 10 000 emplois en France et de générer 33 milliards d’euros d’ici trois ans. La filière des industriels de la mer, enfin considérée en tant que telle, jouera alors un rôle moteur et mesurable pour l’économie française, à la hauteur du potentiel que représente la mer pour notre pays".
Dominique Bouvier conclut : "L’énergie est une composante essentielle de l’économie maritime française et nous sommes très heureux de contribuer, ainsi, à son développement sur les cinq continents".