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Guyader Bermudes 1000 Race - ligne d'arrivée en vue pour Charlie Dalin sur Apivia

C'est entre 21h00 et 00h00 que Charlie Dalin, le leader de la Guyader Bermudes 1000 Race 2022, devrait en franchir la ligne d'arrivée : il pointe en effet de 100 milles de Brest.  

Guyader Bermudes 1000 Race - ligne d'arrivée en vue pour Charlie Dalin sur Apivia

Charlie Dalin continue de maintenir des vitesses moyennes supérieures à 14 nœuds à bord de son Imoca foiler Apivia, en tricotant en bordure de la dorsale qui barre la route de la flotte puis le passage du way-point Gallimard, tout en jouant au mieux avec les petites variations du vent. Sauf avarie, rien ne devrait, en principe, le priver de la victoire. Une victoire qu’il devrait signer avec près de 15 heures (!!) d’avance sur son dauphin, Jérémie Beyou, à bord de Charal, et plus de 24 heures sur le reste du peloton !

« Je suis content d’avoir retrouvé du vent de sud-ouest. Ce flux me propulse tranquillement vers la Bretagne. Pas tout à fait vers Brest, mais pas loin. Ça fait plaisir, en tous les cas, d’avancer vers l’Est ! », a déclaré Charlie Dalin lors de sa dernière vacation, qui file vers la victoire dans cette 3e édition de la  Guyader Bermudes 1000 Race.

Et pour cause, en tête depuis les tous premiers milles de la course, le skipper d’Apivia a creusé doucement mais sûrement son avance pour la porter à près de 130 milles. Un écart tout à fait exceptionnel sur une course de 1 200 milles !

Et encore, selon les derniers routages, une quinzaine d’heures devrait finalement le séparer de son poursuivant le plus proche, alors que l’on évoquait encore un écart de 24 heures ce matin. « Jérémie Beyou a réussi à sortir de la zone de calmes par le nord. Il devrait ainsi boucler le parcours demain après-midi », explique Christian Dumard, le consultant météo de l’épreuve. Cela sonne évidemment comme une très bonne nouvelle pour le skipper de Charal qui va donc, sauf pépin, éviter un regroupement à quelques encablures de l’arrivée avec le peloton situé à l’opposé du plan d’eau, au ras des côtes Espagnoles. Une option qui s’avère, pour l’heure, bénéfique pour toute la flotte qui conserve des vitesses à deux chiffres ce jeudi, après toutefois une nuit délicate, dans les petits airs. « D’un point de vue progression, ça a été une nuit frustrante. C’était compliqué de faire avancer le bateau. Après le passage du way-point Gallimard, je pensais qu’on allait retrouver du vent mais la pétole a duré une éternité, jusqu’au lever du soleil », a confirmé Sébastien Marsset (Cap Agir Ensemble).

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