Les navires de plaisance mouillent fréquemment dans 5 à 10 mètres d'eau. Même si on choisit avec soin le type de fond sur lequel mouiller, il peut arriver que son ancre coince. Prise dans une roche, ou ayant dérapé sur le fond pour se prendre sur une autre chaîne.

C'est alors qu'on se rend compte que plonger, a fortiori sans palmes, à ces quelques mètres pour saisir son ancre ne relève pas de la partie de plaisir. Sans palmes et sans entraînement, on est face à un problème. Sauf si on dispose d'un orin...

Les plaisanciers utilisent plusieurs sortes d'orins. On peut frapper un bout sur le diamant de l'ancre et sur un flotteur. Ce système, intellectuellement plaisant, nécessite de régler la longueur du bout en fonction de la hauteur d'eau et fait flotter un obstacle sur les plans d'eau encombrés parcourus de skippers pas toujours brillants...

Certains dispositifs spéciaux comme la bouée Swi-Tech dispose d'un enrouleur intégré et gère la longueur de bout pour toujours se placer au-dessus de l'ancre.

Que vous soyez sur un votre bateau ou sur un bateau de location à la semaine, vous disposez d'une autre alternative, des plus simples : le bout polypropylène flottant.

Il est sage, lorsque l'ancre est positionnée dans son davier, de l'assurer avec un bout sur le balcon ou sur un taquet. 

A quoi ça sert ? Il peut arriver que le guindeau défaille ou que son frein se desserre. Science-fiction ? Nous avons mouillé accidentellement ainsi 15 mètres de chaîne dans un chenal qui calait 3 mètres et l'expérience est très désagréable. Depuis, j'arrime, si possible, l'ancre au bateau en navigation.

Quel rapport avec l'orin polypropylène ? Le polypropylène flotte et, tressé, on en fait des bouts résistants. 

Une longueur de deux mètres de bout polypropylène orange, fixé au diamant de l'ancre et terminé, de l'ancre côté, par une boucle, fait un bout parfait pour arrimer son ancre sur le davier ou le balcon.

Ce bout un très bon orin. Orange, il permet de visualiser plus facilement la position de l'ancre au fond.

Flottant, il permet de se passer de bouée.

Comment l'utiliser ?

A moment de mettre l'ancre à l'eau, on connaît, à peu près, la hauteur d'eau. C'est à ce moment qu'on règle la longueur de l'orin 1,5 mètre plus court que la hauteur d'eau en faisant un nœud de plein-poing pour l'ajuster. L'orin va flotter verticalement, bien visible, au-dessus de l'ancre, sans pourtant affleurer et menacer les hélices et les quilles des passants.

En cas d'ancre coincée, il ne reste qu'à un nageur de tirer sur la boucle qui se trouve sous 1,5 mètre à deux mètres d'eau ou à y passer un bout à hâler depuis le bateau pour la dégager.

Cout unitaire d'un bout flottant diamètre 4mm 2 € les 20 mètres.