Good Lord ! Le second (et dernier) porte aéronef de la classe Queel Elizabeth est lui aussi empêché de prendre la mer.

Le remplaçant du HMS Queen Elizabeth est immobilisé. C'est l'ensemble de la composante aéronavale britannique qui restait à quai lundi soir.

L'amirauté britannique fait face à une nouvelle vague de récriminations après le délai imposé au départ du HMS Prince of Wales, un bâtiment qui a remplacé, au pied levé, le HMS Queen Elizabeth, dont un arbre porte-hélice avait fait défaut la semaine passée.

Le HMS Prince of Wales, sistership du Queen Elizabeth, a déjà, lui aussi, souffert d'un problème d'usure d'un "bearing", un roulement ou un palier, d'autres sources évoquant l'usure prématurée d'un accouplement.

Prévu dimanche, le départ du navire attirait des foules à son port d'attache, Portsmouth, des curieux repartis déçus et privés du spectacle de l'appareillage du navire.

Ce sont donc les deux porte-aéronefs du Royaume-Uni qui restent à quai et la participation aéronovale britannique à l'exercice Otan Steadfast Defender qui est annulée.

Le ministère de la Défense britannique ne donne pas davantage de détails. Un ajournement pour un départ, ce matin, était évoqué, mais à l'heure d'écrire ces lignes, le navire n'avait toujours pas appareillé...

Un problème du même type que celui ayant frappé le HMS Queen Elizabeth immobilise le Prince of Wales, un problème qui touche son arbre d'hélice tribord.

Lord Nelson peut se retourner dans sa tombe et l'Etat-major de notre Marine nationale ne devrait pas en rire car le Royaume-Uni possède, lui, deux porte-aéronefs, là où nous n'en possédons qu'un seul...

Update 13/02 : Le HMS Prince of Wales est finalement parti avec 24 heures de retard pour participer aux manœuvres OTAN auxquelles la présence du HMS Queen Elizabeth étaient promise.