Quand on navigue aux allures portantes sur un voilier de croisière, la bôme est largement ouverte. Pour peu qu'on commette une erreur, ou que le pilote automatique embarde, elle peut brusquement balayer le pont, frapper un membre de l'équipage ou, moins dramatiquement, faire souffrir l'accastillage.

Le frein de bôme Walder  mis en avant sur le BOOT Düsseldorf 2024, est conçu pour supprimer le risque de balayage de la bôme, sans pour autant le bloquer de manière fixe.

Toujours à ces allures, si le vent tombe, la bôme, avec le roulis, va devenir instable et chercher son amure, passant d'une amure à l'autre, sans crier gare.

On peut arrimer la bôme sur un taquet, mais ce n'est pas sûr, si on doit virer ou abattre, la bôme est prise.

L'engin se présente comme un tambour en aluminium sur lequel viennent s'enrouler trois tours de bout. Le tambour se monte sur la bôme via un émerillon et le bout possède une extrémité fixe, frappée sur un taquet ou un œil et une autre, libre, qui revient sur un bloqueur.

Quand on veut immobiliser la bôme, j'écris d'immobiliser et non pas fixer, on souque la bosse (le bout) qui fait friction sur le tambour et s'y immobilise. Avant de virer, il suffit de relâcher la tension et la bôme retrouve toute sa liberté. 

Si, le frein sous tension, le bateau au vent arrière venait à embarder, la bôme va changer de bord doucement. Doucement car freinée mais non bloquée par le frein Walder.
A l'escale, le frein de bôme permet d'immobiliser la bôme sur un bord et de dégager ainsi le cockpit.

@actunautiqueofficiel Freins de bôme Walder, pour naviguer au portant en sécurité visibles sur le Boot Düsseldorf 2024 #Boot2024Düsseldorf #bootdüsseldorf2024 #boot2024 #walder #freindebome #voilier #bateau #nautisme ♬ son original - ActuNautiqueOfficiel